Une opération de perquisition dans le parking d'un immeuble, sis au quartier Abbadi à Témara où se trouve un appartement de la soeur du principal suspect de la cellule terroriste liée à Daesh démantelée le 10 septembre, a été menée mercredi suite à des soupçons qu’un véhicule frigorifique appartenant au mis en cause et supposé contenir des substances explosives et inflammatoires était garé dans ce parking.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de la poursuite des recherches et investigations menées par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et sous la supervision du parquet chargé des affaires du terrorisme.
Le Bureau central d’investigations judiciaires a entamé mercredi, en coordination avec les techniciens en explosifs, les experts de la scène de crime et les éléments de la police scientifique et technique, l’opération de perquisition dans le parking d'un immeuble sis au quartier Abbadi à Témara où se trouve un appartement de la soeur du principal suspect suite à des soupçons qu’un véhicule frigorifique appartenant au mis en cause et supposé contenir des substances explosives et inflammatoires était garé dans ce parking, précise la même source.
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L’endroit où a été dissimulé le véhicule frigorifique suspect a été localisé suite à des informations obtenues dans le cadre de l’enquête préliminaire menée dans cette affaire, notamment les déclarations de l'épouse du principal suspect, qui a indiqué son endroit à la police judiciaire et a assisté à la perquisition ayant permis la saisie du véhicule, ajoute le communiqué, notant que ce véhicule était bien fermé ce qui a nécessité pour son déverrouillage de suivre le protocole de sûreté et de sécurité en vigueur.
Les mesures de fouilles ont permis la découverte et la saisie à l’intérieur du véhicule frigorifique appartenant au suspect de 6 bouteilles en verre contenant des liquides explosifs attachés à du tissu et un sabre, outre deux caissons en plastique dont l’un d’un volume de 20 litres et l’autre de 5 litres contenant les traces de substances chimiques suspectes, a ajouté la même source, précisant que ces produits seront soumis aux expertises techniques nécessaires par l’institut des sciences forensiques.
Des échantillons des produits saisis, qui ont fait l’objet d’un inventaire, ont été prélevés par la police scientifique et technique, selon la même source qui précise que ces produits ont été soumis à un technicien en explosifs, avant de les transporter et de les mettre à la disposition de l’enquête préliminaire menée par le BCIJ sous la supervision du parquet chargé des affaires du terrorisme et d’extrémisme.