La police judiciaire de Hay Hassani, à Casablanca, a ouvert, vendredi dernier, une enquête sur une affaire de viol sur un enfant. Une affaire impliquant trois voisins de la victime, dont un adulte et deux mineurs, rapporte Assabah dans son édition de ce lundi 15 août.
Selon le quotidien, les trois agresseurs ont entraîné la victime, âgée de 14 ans, sur le toit d’un immeuble du logement social de Hay Nassim, profitant de sa passion pour les pigeons. Ils lui ont, en effet, fait miroiter la possibilité d’en acheter quelques-uns à un prix dérisoire. Après l’avoir neutralisé sur le toit, ils l’ont dénudé et violé. Les sources du quotidien ont indiqué que les violeurs avaient été jusqu'à filmer la scène à l’aide d’un smartphone pour ensuite menacer l'enfant de tout diffuser sur You Tube, à moins qu’il n'accepte de vole de l’argent à ses parents pour le leur remettre.
Incapable de raconter à sa famille le drame qu'il avait vécu, l’enfant, traumatisé, s’est muré dans le silence. Il n’a révélé le calvaire qu’il avait enduré que jeudi dernier, quand l’un de ses trois agresseurs est revenu à la charge, cette fois à l’intérieur même du domicile familial de la victime. Son bourreau, qui avait vu la mère de l'enfant quitter seule la maison et qui savait que son père était au travail, a ainsi profité de l'occasion pour le maltraiter une nouvelle fois, souligne Assabah. Il a donc frappé à la porte, sous prétexte de demander un verre d’eau, mais, une fois la porte ouverte, il s'est jeté sur la victime pour lui infliger un nouvel acte sexuel bestial qu’il a, une fois encore, pris soin de filmer avant de quitter tranquillement les lieux de son crime.
Après son départ, l’enfant est sorti chercher sa mère, qui était allées faire des courses, pour lui raconter son malheur. Effarée par ce qu’elle venait de découvrir, elle a emmené son fils chez le médecin qui, après l’avoir examiné, lui a délivré un certificat d’incapacité de 21 jours.
La mère a déposé plainte devant la police judiciaire de Hay Hassani qui a arrêté deux des trois accusés et recherche activement le troisième, précise Assabah.