Bouznika: le rappeur était aussi un «guerrab»

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Revue de presseKiosque360. Arrêté pour un contrôle d’identité au niveau d’un barrage de police à Bouznika, un rappeur s’est révélé être aussi un «guerrab» (ou vendeur clandestin d’alcool). Il était recherché à l’échelle nationale. Les détails.

Le 25/12/2020 à 19h00

Un contrôle de routine au niveau d’un barrage de police à Bouznika a révélé un fait divers pas comme les autres. Juste après avoir remis ses papiers aux policiers, le rappeur, célèbre pour sa chanson «Sata», a démarré sa voiture sur les chapeaux de roue pour s’enfuir.

Les policiers l’ont pris en chasse à moto à travers la ville de Bouznika. Non loin de là, au niveau de la boucherie municipale, le rappeur a été encerclé et immédiatement neutralisé après une deuxième tentative de fuite. Selon le quotidien Assabah, qui rapporte ce fait divers dans son édition du week-end des 26 et 27 décembre, la fouille du véhicule a permis la saisie de boissons alcoolisées. Il s’est avéré que le rappeur était recherché à l’échelle nationale pour commercialisation sans autorisation de boissons alcoolisées.

Placé en garde à vue, le rappeur devait être déféré devant le procureur du roi après achèvement de l’enquête. Celle-ci a déjà révélé que le mis en cause avait des antécédents judiciaires et avait déjà purgé une peine privative de liberté pour des délits. Si le rappeur a fui, précisent les sources d’Assabah, c’est parce qu’il se savait recherché à l’échelle nationale.

Mais finalement, il n’a pas pu passer entre les mailles du filet. En plus des chefs d’accusation retenus contre lui, ses tentatives de fuite vont être un facteur aggravant. Et du coup, il ne bénéficiera pas de circonstances atténuantes durant son procès qui va démarrer incessamment.

Par Mohamed Younsi
Le 25/12/2020 à 19h00