Ces arrestations ont concerné 22 administrateurs de pages et sites de chat sur les réseaux sociaux pour faciliter la fuite des épreuves et des réponses des examens en contrepartie de sommes d’argent, explique la DGSN, précisant que 31 autres personnes ont été interpellées pour leur implication dans des actes de fraude aux examens.
Les investigations menées sur ces affaires se sont soldées par la saisie d’équipements informatiques et de supports électroniques destinés à faciliter les opérations de triche, dont 19 téléphones portables, 17 lentilles audio, 4 ordinateurs, 3 unités centrales, une tablette électronique et 3 puces mémoire informatique, note le communiqué, relevant que les équipements saisis ont été remis aux laboratoires d‘analyse des traces numériques pour les soumettre à l’expertise technique nécessaire.
Les mis en cause ont été soumis à une enquête judiciaire, menée sous la supervision des parquets généraux compétents, alors que les opérations proactives se poursuivent en vue de détecter et de lutter contre toute tentative de fuite des épreuves.
Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre des opérations proactives que mènent les brigades de la police judiciaire en coordination avec le service central de lutte contre le crime lié aux nouvelles technologies et avec les laboratoires d’analyse des traces numériques technologiques, en vue de réprimer toute tentative de fuite des examens et de fraude par l’utilisation des nouveaux moyens de communication, selon la même source.