Le quartier de Hay Hassani, à Casablanca, a été le théâtre de l'arrestation de trois jeunes femmes, mercredi dernier. Le quotidien Assabah, qui évoque cette affaire dans son édition du vendredi 30 décembre, explique que des éléments de la brigade de la police judiciaire ont fait une descente dans un appartement situé dans le complexe résidentiel Farah Assalam pour arrêter trois Nigérianes impliquées dans un commerce de spiritueux. Et le quotidien d'ajouter que les services de police, qui avaient reçu plusieurs informations accusant les trois colocataires de ce trafic, avaient d'abord mis la résidence sous surveillance pour s’assurer du bien-fondé de ces accusations.
Les éléments de police ont réquisitionné des boissons alcoolisées de fabrication locale et d’autres de fabrication étrangère et importée de façon illégale du pays d’origine des inculpées. Selon les sources citées par Assabah, les enquêtes ont révélé que les trois femmes résidaient illégalement sur le territoire marocain. Malgré leur situation illégale, elles ont visité plusieurs villes marocaines avant de s’installer à Casablanca. Elles ont fait de la vente d’alcool sans licence leur métier pour augmenter leurs revenus et pouvoir subvenir à leurs besoins, en attendant de rejoindre l’Europe. Le propriétaire de l’appartement que louaient les trois inculpées, mises en garde à vue, a également été entendu par la police. En effet, la location d’appartements à des sans-papiers est interdite.