"Afin de renforcer la prévention des risques hépatiques liés au surdosage du paracétamol, l’ANSM a demandé aux laboratoires concernés de faire figurer des messages d’alerte sur les boites des médicaments contenant du paracétamol. Cette mesure fait suite à la consultation publique lancée par l’Agence en août 2018 pour sensibiliser les patients et les professionnels de santé au risque de toxicité pour le foie en cas de surdosage", indique l’ANSM dans un communiqué.
Cette décision concerne plus de 200 spécialités à base de paracétamol commercialisées en France.
Le paracétamol est le médicament le plus couramment prescrit et utilisé, comme antalgique (anti-douleur) ou antipyrétique (anti-fièvre) chez les adultes et les enfants. Il est présent dans de nombreux médicaments, seul ou associé à d’autres substances actives.
Lire aussi : Médicaments: voici comment la DGST contribue à la lutte contre les trafics
Utilisé à bon escient, le paracétamol est un médicament sûr et efficace. « Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas », explique l’Agence sanitaire française, ajoutant que la mauvaise utilisation du paracétamol est la 1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France.
Pour rappel, consommer plus de 4 grammes par jour de paracétamol peut détruire le foie en 24 à 48 heures.
Le terme surdosage s’entend par l’utilisation d’un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté.