Agadir: le président de la FIFA, Gianni Infantino, coincé dans un bouchon géant près de Taghazout

Gianni Infantino,président de la FIFA.. DR

Revue de presseLe président de la FIFA, Gianni Infantino, qui passe ses vacances au Maroc, a fait l’expérience des saturations routières qui paralysent régulièrement l’axe Agadir-Taghazout en se retrouvant coincé dans un embouteillage monstre. Un problème récurrent qui pourrait s’amplifier à l’approche de la Coupe d’Afrique 2025 et du Mondial 2030, alors que les délégations sportives seront logées dans cette zone prisée des estivants. Une revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 22/07/2025 à 20h55

Dimanche dernier, la route reliant Agadir à Taghazout Bay a été le théâtre d’un embouteillage monstre, retardant considérablement le trajet de Gianni Infantino, président de la FIFA, venu séjourner en famille dans la capitale du Souss.

Le dirigeant footballistique a dû marquer plusieurs arrêts forcés en raison de l’engorgement chronique que subit cette région en période estivale, rapporte Al Akhbar ce mercredi 23 juillet. Une distance pourtant courte, 17 kilomètres, peut ainsi exiger plus d’une heure de route, tant le trafic y est dense.

Cette situation préoccupante soulève des interrogations majeures à l’approche des grands rendez-vous sportifs que sont la Coupe d’Afrique 2025 et la Coupe du Monde 2030. En effet, de nombreuses sélections nationales qui évolueront dans le stade Adrar, ainsi que leurs staffs techniques et les délégations officielles, seront hébergées à Taghazout Bay, où se concentrent plusieurs établissements hôteliers de standing. Leur transit entre Agadir et cette station balnéaire, empruntant une voie unique et régulièrement saturée, pourrait alors tourner au casse-tête logistique.

«Ce phénomène n’est pas nouveau: la route nationale menant vers Essaouira, traversant les communes d’Aourir, Imsouane, Tamri et Taghazout, est réputée pour ses bouchons incessants, attisés par l’afflux massif de touristes et de résidents locaux vers les plages environnantes», note Al Akhbar.

Si des aménagements ponctuels ont été réalisés ces dernières années, notamment l’élargissement des entrées de certaines communes, la question d’une extension globale de l’axe, ou de la création d’un itinéraire alternatif, se pose avec une acuité croissante. À défaut, ces goulots d’étranglement risquent de ternir l’image de la région à l’heure où elle s’apprête à accueillir l’élite du football continental et mondial.

Par Hassan Benadad
Le 22/07/2025 à 20h55