Les questions restent en suspens surtout en ce qui concerne la hausse du taux du suicide au Maroc. En effet, pas un jour ne passe sans qu’on entende parler de suicide ou de tentative de suicide. Ce qui, de l’avis de nombreux observateurs, est révélateur d'un malaise qui ronge la société marocaine.
Les trois cas de Berkane sont édifiants à ce sujet. Radia L. ne vivait pas une vie heureuse, pour ainsi dire. Mais elle n’était pas non plus négligée par sa famille et ses proches qui la savaient souffrant de troubles psychiques. Se saisissant d’un moment d’inattention de son entourage, Radia s’est pendue à l’aide d’un foulard. Elle a été retrouvée accrochée au plafond de son domicile, au quartier Al Farah à Sidi Slimane Cheraa. Sa dépouille a été évacuée sur la morgue de l’hôpital provincial «Eddarka» à Berkane pour autopsie.
Mohamed. E.A, lui, est un repris de justice et vivait mal ses conditions de vie. Surtout que sa femme ne voulait plus de lui. Voulant se réconcilier avec sa douce moitié, il est allé solliciter son approbation chez ses beaux-parents. Devant le refus de sa femme de l’accompagner au domicile conjugal, il s’est aspergé d’essence avant de s’immoler par le feu. Souffrant de brûlures de deuxième degré, il a été évacué sur l’hôpital provincial de Edderrak où il se trouve entre la vie et la mort.
Un autre drame non moins désastreux a eu lieu dans cette même ville, le même jour. Un homme circulant à vive allure au niveau de la route provinciale N°6008 à bord d’un véhicule de marque Seat Al Hambra, immatriculé en Belgique, a percuté un homme s’apprêtant à traverser la route, lui causant des blessures graves au niveau de la tête. La victime a été transportée à l’hôpital Eddarak alors que le mis en cause a été placé en garde à vue.
