Le maître de la chanson moderne kabyle a rompu son long exil en France pour se rendre à Tizi Ouzou, en Kabylie, pour assister au Festival «Lumière sur le patrimoine historique et culturel de la Kabylie», organisé du 5 au 9 novembre courant.
Le déplacement de cette icône de la musique kabyle est perçu comme un soutien à la cause des Kabyles, considérés comme des citoyens de seconde zone par le pouvoir algérien. C’est en tout cas ce qu’a déclaré Idir à une télé kabyle, relayée par la télévision algérienne officielle : «Je ne suis pas un citoyens algérien à part entière».
Pour rappel, l’auteur de la chanson «Ivanouva» refuse de se produire en Algérie tant que le tamazight n’est pas reconnu langue officielle.