Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec la représentante spéciale par intérim du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Stephanie Khoury, Nasser Bourita a relevé qu’il y avait une volonté que le dossier libyen soit suivi par l’ONU et que les Nations unies soient informées de toutes les actions diplomatiques entreprises par le Royaume dans le cadre de ce dossier, soulignant que cette volonté s’est concrètement illustrée depuis le dialogue inter-libyen à Skhirat, où le Royaume a œuvré avec l’ONU, ainsi qu’à Bouznika et lors de toutes les réunions à ce sujet.
La visite de travail effectuée au Maroc par Stephanie Khoury s’inscrit dans le cadre de la coordination et de la concertation permanentes entre le Royaume du Maroc et les Nations unies, conformément aux hautes orientations du roi Mohammed VI, a-t-il ajouté, notant que l’action du Royaume dans le cadre du dossier libyen est toujours entreprise en concertation avec l’ONU étant donné qu’elle est le parrain majeur du processus libyen et partant des liens humains et historiques solides unissan t les peuples marocain et libyen.
Le ministre a ajouté que cette rencontre constitue l’occasion pour le Maroc afin d’affirmer en premier lieu les constantes de sa position vis-à-vis de la crise libyenne et de souligner que les conditions sont aujourd’hui propices en Libye pour assurer un progrès dans le processus libyen.
Il a indiqué que le Maroc a été toujours convaincu que le règlement de la crise libyenne est entre les mains des Libyens et que la question de la légitimité en Libye passe par les élections.
Selon le ministre, le Royaume du Maroc travaille toujours avec l’ensemble des institutions libyennes dans le cadre du respect et de la crédibilité et entretient des relations positives et de respect avec toutes les institutions libyennes et toutes les parties.
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Le Maroc œuvre toujours conformément au principe de respect à l’égard de toutes les institutions libyennes, a-t-il ajouté, notant que ces concertations permettront d’aller de l’avant dans la résolution de la crise libyenne, compte tenu du besoin pressant de relever les défis sécuritaires et économiques, et de répondre aux revendications sociales du peuple libyen.
Nasser Bourita a, dans ce sens, souligné l’impératif de résoudre la crise libyenne vu son impact considérable sur la sécurité et la stabilité de l’Afrique du Nord et de la région du Sahel.
Les discussions avec la responsable onusienne ont été franches et positives, partant de la conviction partagée quant à la nécessité de la coopération et de la concertation pour imprimer une nouvelle dynamique à ce processus, a-t-il conclu.