Gouvernement: il n’y a aucun blocage dans la nomination des secrétaires d’Etat

Secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Nizar Baraka est le ministre de l'Equipement et de l'Eau dans le gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch.  . MAP

Revue de presseKiosque360. Selon Nizar Baraka, il n’y a ni blocage, ni de retard, dans la nomination des futurs secrétaires d’Etat. Le gouvernement prend le temps de s’installer et d’évaluer l’action des différents départements avant de décider de celui qui a besoin d’un secrétaire d’Etat. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 06/03/2022 à 20h13

Donnée pour imminente depuis plusieurs mois, la nomination des secrétaires d’Etat n’a toujours pas eu lieu. Avec le temps qui passe, on a commencé à parler d'un éventuel blocage dans cette opération. On a même avancé que c’est l’Istiqlal qui serait derrière ce blocage. Or, de blocage, il n’y en a point, a tranché à ce propos le secrétaire général de l’Istiqlal et ministre de l’Equipement, Nizar Baraka. Il est encore moins vrai que c’est son parti qui en est responsable, affirme-t-il dans une déclaration reprise par le quotidien Assabah dans son édition du lundi 7 mars.

Pour le chef de file de l’Istiqlal, parti membre de la coalition gouvernementale, on ne peut même pas parler d’un éventuel retard dans la nomination des secrétaires d’Etat. Le gouvernement a pris le temps qu'il faut pour s’installer et, après avoir évalué son action, il pourra avoir une idée des départements qui nécessiteraient la nomination d’un secrétaire d’Etat, explique-t-il. C’est une opération, poursuit le secrétaire général de l’Istiqlal, qui sera menée en concertation entre les membres de la majorité. C’est pour dire que la nomination des futurs secrétaires d’Etat se fera en son temps et en fonction des besoins.

Malgré ce rejet catégorique, poursuit le quotidien, ici et là on avance que c'est l’appétit démesuré de l'homme fort de l’Istiqlal, Hamdi Ould Rachid, qui serait la cause de ce blocage. Il voudrait avoir plusieurs postes pour son parti afin de pouvoir contenter ses proches au sein de l’Istiqlal. En parlant du dirigeant sahraoui, le secrétaire général a tenu, par la même occasion, à minimiser la portée d’un clash qui a eu lieu entre ce dirigeant et le fils du fondateur, Abdelouahed El Fassi. Nizar Baraka parle à ce propos d'un «malentendu» qui n’implique pas la direction du parti, mais a été réglé une fois pour toutes.

Interrogé cette fois sur ses ambitions au sein du parti, le secrétaire général n’a pas caché son souhait d’être reconduit à son poste à l’occasion du congrès du parti qui se tient dans les mois à venir. Interpellé, cette fois, en tant que ministre, sur la problématique de l’approvisionnement, durant l’été, en eau potable de certains pôles urbains, Marrakech et Oujda notamment, il a affirmé que, grâce à certaines mesures d’urgence que le gouvernement a prises, on s’approche d’une solution pour que ces régions soient alimentées normalement en eau potable.

Sur ce sujet, souligne le quotidien, le ministère de l’Equipement a bénéficié d’une dotation budgétaire supplémentaire d’un montant de 450 millions de dirhams. Cette rallonge budgétaire devrait permettre au ministère d’exécuter le programme d’urgence destiné à approvisionner les zones touchées par la sécheresse en eau potable. Le ministre, note le quotidien, avait imputé à ses prédécesseurs, les deux ministres PJD qui se sont succédé au poste, Aziz Rebbah et Abdelkader Amara en l’occurrence, la responsabilité du retard que connaît la mise en œuvre du Plan national de l’eau. Il a souligné à ce propos qu’il ne faisait que relever un constat et que si ce Plan avait été exécuté selon les prévisions, le Maroc ne connaîtrait certainement pas la situation actuelle de déficit hydrique.

Par Amyne Asmlal
Le 06/03/2022 à 20h13