Ruby, la voleuse des coeurs, fera apparemment toujours les choux gras de la presse italienne et marocaine. La Marocaine, sortie de l'anonymat lors d'un scandale sexuel dont le héros n'est autre que le premier ministre italien Silvio Berlusconi, est désormais une personnalité publique qui suscite curiosité et intérêt. Qu'on suit et dont on chasse les clichés. Dans son édition de ce week-end, Al Massae, consacre quatre pages à l'ex-partenaire des jeux érotiques du Cavaliere, précédées d'une annonce en Une en bonne et due forme. Le journaliste qui, pour les besoins de son enquête, a fait le déplacement à Fkih Bensaleh et à Milano, deux stations clés dans la vie de Ruby, a déniché des documents exclusifs qui apportent plein d'informations sur celle qui a chamboulé la vie de Berlusconi.
Al Massae a pu ainsi trouver une photo de Karima El Mahroug exhibant son passeport marocain sur lequel est inscrite sa date de naissance. En se livrant à un calcul simple, Karima El Mahroug n'avait que 17 ans au moment où elle a eu des relations sexuelles avec Berlusconi. Le quotidien revient sur le début de leur relation, les intermédiaires qui l'ont présentée au premier ministre italien en sa qualité de petite-fille du président égyptien déchu Housni Moubarak. Vient ensuite, l'épisode de la plainte qu'elle a déposée contre son amant, ses accusations et sa rétractation. Le journaliste s'est démené pour avoir le téléphone de Ruby mais le numéro qu'il a obtenu n'était plus en service.
Si Ruby s'est rangée, s'est mariée et eu une petite fille, la vie de princesse qu'elle mène actuellement entre l'Italie, le Mexique et les Emirats, reste un mystère. D'où est-ce que elle a sorti tout cet argent ? Ruby aurait reçu une belle somme d'argent pour tirer Berlusconi d'affaire.