Dans son dossier du weekend, Al Akhbar a choisi d’aborder ce sujet sous un angle différent. Dans un article intitulé «Quand la rumeur devient une voie pour la célébrité», le quotidien décortique plusieurs faits d'actualité et interviewe différents artistes.
Les voies de la célébrité sont impénétrables
C’est ainsi que le gagnant de l’émission X Factor, Mohamed Rifi (photo), a déclaré avoir disparu de la circulation en raison des multiples rumeurs diffusées par ses détracteurs qui auraient préféré que ce soit le candidat palestinien, Adham Nabulsi, qui remporte la compétition. Parmi les commérages colportés ici et là figure en bonne place son suicide en raison des critiques du public quant à sa façon de psalmodier le Coran. Le chanteur confie à Al Akhbar : « J’ai été influencé par des rumeurs publiées par certains médias, c’est pour cela que j’ai décidé de m’éloigner des regards et de travailler en silence ». Une actrice marocaine, qui agissait de bonne foi, s’est vue, quant à elle, taxée de vouloir tirer vers le haut sa cote auprès des annonceurs et donc de gagner de l’argent.
Petites mesquineries entre pairs
La comédienne Ilham Ouaziz, surnommée Fanida, a passé une annonce dans l’émission Moukhtafoun (Disparus) pour rechercher sa mère. Ses adversaires n’ont pas tardé à lui jeter la pierre en prétendant que cet avis était mensonger. Ce ne fut pas le cas de Safaa Al Maghribi, une star montante, épouse du réalisateur Youssef Charaf Eddine, qui se contentant de seconds rôles, a voulu brûler les étapes en annonçant sa mort. C’est sa sœur qui lui a servi de courroie de transmission en répondant sur son portable et en disant à ses connaissances qu’elle n’était plus de ce monde. La motivation de Safaa était la célébrité. La presse égyptienne, pour punir l’actrice, a décidé de ne plus publier d’informations se rapportant à elle. Pire, elle a aussi été évincée de la troupe le Théâtre moderne.
Attaques contre la vie privée
Najat Khairallah, actrice également, a confié à Al Akhbar que les rumeurs colportées sur elle sont l’œuvre d’artistes. Elle affirme que le ragot qui l’a fait souffrir le plus (plus d’un an) est celui faisant état de ses fiançailles avec Aziz Bouderbala. Elle lui opposa pourtant un démenti catégorique dans l’émission Kassat Ennass (histoire de gens) sur Médi1 TV. Parfois, la jalousie peut être un vrai produit inflammable qui met le feu à la paille. La rumeur a rapporté que Tamer Hosny et Basma Boussil avaient divorcé et qu’elle avait épousé Yahya Souiss, un Libanais qui participait avec elle à l’émission Star Academy. Finalement, le mari et son père ont fait taire les commérages. Tamer Hosny a dû aller jusqu’à prouver que le certificat de mariage circulant sur la toile était un faux en produisant un certificat de non mariage des autorités religieuses sunnites au Liban.
Si certains artistes font dans la rumeur pour le «business», comme le dit le critique cinématographique Mustapha Taleb, il n’en demeure pas moins que les attaques sur le plan privé posent la question de savoir comment protéger les citoyens des mauvaises langues.
