Le feuilleton judiciaire de Badr Hari aux Pays-Bas, dont il porte aussi la nationalité, a pris fin ce jeudi. Entamé il y a une année, le procès d’un riche homme d’affaires contre le champion de kick-boxing a été clos par l’annonce du jugement définitif.
Deux ans de prison ferme et dix mois avec sursis, ainsi qu’une amende de 40.000 euros, telle est la sentence qui a été prononcée à l’encontre de Badr Hari.
L’affaire remonte à l’an dernier lorsque le champion marocain, connu pour ses KO fulgurants, en est venu aux mains avec l’homme d’affaires néerlandais Koen Everink lors d’une «White Party Sensation». Everink avait porté plainte, affirmant avoir été violemment agressé par Hari.
La justice hollandaise avait alors condamné Hari à dix-huit mois de prison, dont six avec sursis, en plus de 20.000 euros de dommages et intérêts. Badr Hari et le ministère public avaient immédiatement fait appel. Le sportif marocain avait obtenu le droit d'attendre son procès en appel en liberté.
Pour rappel, Badr Hari avait déjà été poursuivi pour des faits de violence par le passé. Il a purgé huit mois en détention provisoire lors de l'année 2012.
