Véritable boule de nerfs, indépendante à bien des égards, Mina, le personnage que Dounia Boutazout incarne dans la série à succès sur 2M de ce mois de ramadan, n’a aussi d’yeux que pour son mari. Sa jalousie extrême la pousse cependant à des actes plutôt regrettables.
«Mais je vous préviens tout de suite, je ne suis pas du tout ainsi dans la vraie vie. C'est tout le contraire, je suis une grande pacifiste et je tiens à avoir une vie de couple et de famille paisible», confie-t-elle, interrogée par Le360 sur le plateau de tournage, entre deux prises de vues.
Véritable coqueluche des Marocains pendant des années, notamment aux côtés du grand humoriste Hassan El Fad dans «L’Couple», Dounia Boutazout fait en effet un retour fracassant à la télé. Et c’est par la grande porte qu’elle a fait son come-back, avec la sitcom à succès «Koulna Mgharba», diffusée en prime time sur 2M.
Dounia Boutazout y incarne donc le rôle de Mina, et campe le personnage de l’épouse de Mohamed El Khyari. Dans la série, tous deux sont de purs produits du Gharb, des «aroubi» assumés, et fiers de l'être, dans un véritable melting-pot où se mêlent des personnes de différentes origines et régions du Royaume. Comptables de leur métier, ils ont une passion commune: les affaires, dans un monde où tout se vend et s’achète.
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Dans la vie, et c’est une des raisons de sa disparition temporaire, Dounia Boutazout est devenue maman. «Cette nouvelle situation me rend folle», lâche-t-elle. «Mais de joie», enchaîne Dounia Boutazout, émue aux larmes. «Je sais que je devrais pas pleurer. Nous sommes quand même sur le plateau d’une sitcom. Mais je ne peux m’en empêcher. Etre maman pour moi est un pur bonheur», confie l’actrice.
En paix avec elle-même, et en être authentique et «vrai» telle que son public la connaît et l’apprécie, Dounia Boutazout n’a d’ailleurs aucun mal à nous raconter ses petites habitudes de femmes «ordinaire». «Je suis accro à la télé, j’adore faire la cuisine et je préfère m’occuper seule de mon enfant. C’est ma part de féminité et je me plais à la revendiquer», nous confie-elle.
Ce qui lui fait défaut en cette période de pandémie? «Le contact humain et la terre de mes origines. Je sens comme un énorme manque, mais le pire est passé et demain sera meilleur», se rassure la comédienne. Inch'Allah.