Les derniers attentats qui ont frappé le cœur de l’Europe, Bruxelles, remettent sur le tapis les failles du dispositif sécuritaire mis en place sur le Vieux continent et au-devant de la scène internationale la stratégie atypique mise en place par le royaume du Maroc pour lutter contre le fléau terroriste.
Si tout le monde s’accorde sur l’efficacité des services marocains, dont le capacité opérationnelle et d’anticipation n’est pas à démontrer, il y a un autre aspect non moins décisif qui constitue un autre pilier de cette stratégie. En l’occurrence, la lutte menée contre les idées extrémistes à travers l’encadrement du champ religieux, -avec pour référentiel la Commanderie des croyants-, la formation des imams et leur mobilisation afin de propager les valeurs de tolérance et du vivre ensemble.
Concernant ce double combat mené sur le front à la fois sécuritaire et religieux, il faut combiner les efforts de lutte contre la pauvreté et l’on comprend aisément pourquoi le royaume a pu, jusqu’ici, se prémunir contre le terrorisme.
Il s'agit là d'un modèle sur lequel plusieurs pays, à travers le monde, notamment en Europe, veulent prendre exemple.