L’histoire de la présence de ce soi-disant drapeau, rapportée par le journaliste de l’APS à Abidjan, est tout simplement fausse. Aucun drapeau des pays participants ne se trouve sur les artères d’Abidjan. Seul celui de la Côte d’Ivoire, pays qui accueille le sommet, ainsi que les emblèmes de l’UA, de l’UE et du sommet pavoisent, à l'occasion de cette conférence, les grandes avenues de la capitale ivoirienne, notamment le boulevard Hassan II, comme ont pu le constater tous les journalistes présents à cet événement.
Voici qu’en moins de deux mois, des institutions de l’État algérien, en affichant leur animosité excessive contre notre pays, débitent des affabulations, dignes du Guinness des mensonges.
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On se souvient de la récente sortie de son ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui, lors d’une intervention devant un aréopage d’hommes d’affaires et de décideurs économiques à l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise, avait déclaré haut et fort que l’Algérie était le lieu où il fallait réaliser des affaires en Afrique, tout en accusant les banques marocaines de faire du blanchiment d’argent, et la Royal Air Maroc de transporter "autre chose que des passagers". Une déclaration qui a fait presque étouffer de rire certains dans l’assistance. Voici maintenant un journaliste de l'agence de presse algérienne qui nous revient hier avec une contre-vérité flagrante. Celle de la présence du drapeau "RASDarien" sur le boulevard Hassan II.
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Seul l’œil de l’envoyé spécial algérien a été en mesure de voir le drapeau, de même qu'un membre de la pseudo "RASD", qui a commenté ce "flottement" ... du drapeau. Néanmoins, pour rendre crédible son mensonge, Abdelkader Messahel n'a pas hésité à affirmer que plusieurs chefs d’État l'avaient vu, eux aussi. Cette fois-ci, ce sont plusieurs délégués de pays africains qui ont considéré cela comme une "cinglante défaite pour le Maroc", a indiqué l’envoyé "très spécial" de l’APS à Abidjan.
Finalement chez nos voisins, pour mentir, il suffit de trouver une source étatique, de divulguer le mensonge et enfin coller le tout à des responsables africains en sortant la phrase magique: "ce sont eux qui le disent"... Heureusement que le ridicule ne tue pas.