Les enregistrements audio montrent que les deux mis en cause ont bel et bien réclamé une somme d'argent en contrepartie de la non publication d'un livre «critique» sur le royaume.
L’avocat du Maroc, Me Moretti, avait affirmé que tous les éléments à charge contre les présumés racketeurs ont été obtenus d’une manière légale et en coordination avec les autorités françaises.
Il a affirmé, dans une déclaration aux médias, que «le contrat signé par les deux mis en cause pour la non-publication de leur livre en contrepartie de la somme convenue est un acte notarié, accompli sous surveillance du Parquet de Paris. A cela s’ajoutent les conversations téléphoniques entre Eric Laurent et le responsable du cabinet royal, conversations qui enfoncent le journaliste».