Cette enquête à un stade préliminaire vise à "examiner si un agissement pénalement répréhensible peut être identifié" et si "le droit allemand peut s'appliquer" dans pareil cas, a indiqué à l'AFP un porte-parole du parquet de Munich, saisi du dossier, Florian Weinziel.
Les investigations ont été ouvertes pour examiner le bien fondé d'une éventuelle poursuite pour "incitation à la haine" suite au dépôt d'une plainte en ce sens par un avocat allemand basé en Bavière, la région de Munich, Chan-jo Jun, visant notamment M. Zuckerberg, a précisé le porte-parole.
Selon l'avocat, l'enquête préliminaire vise Mark Zuckerberg et neuf autres dirigeants de Facebook.
Il a salué cette étape comme une victoire après avoir échoué auparavant à obtenir de la justice allemande l'ouverture d'une telle investigation.
Le gouvernement allemand a déjà à plusieurs reprises mis en garde Facebook et d'autres réseaux sociaux en leur reprochant de se montrer trop tolérants vis-à-vis des utilisateurs exprimant des positions racistes ou antisémites.