Salim Cheikh, DG de 2M, est attendu en ce début d'après midi au Parlement. Il doit en principe répondre aux questions des membres de la commission de la culture, de l'enseignement et de la communication relevant de la Chambre des représentants.
A l'ordre du jour, le respect du nouveau cahier des charges de la chaîne et du pluralisme d'opinions. En principe, cette évaluation est du resssort du régulateur des ondes à savoir la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).
Le PJD ne lâche pas prise
Pour rappel, le PJD, l'USFP et l'UC sont les partis qui siègent au sein cette commission. Les représentants de ces formations politiques ont-ils donné leur aval pour la convocation de Salim Cheikh ? Non, si l’on en juge par les propos de Rachida Benmesaoud, parlementaire USFPéiste et membre de ladite commission. "Les seules demandes du parti concernant cette réunion concernent la culture et l’enseignement", confie Benmesaoud à Le360. En d’autres termes, cette initiative est à l'actif du PJD. C’est loin d’être étonnant ! Il faut dire que cela fait plusieurs mois que la chaîne de Ain Sebaâ est dans le collimateur des parlementaires PJDistes.
Après les nombreuses critiques du chef du gouvernement à l'encontre de la chaîne, c’est au tour des représentants du parti de la lampe de remettre en cause la ligne éditoriale de la chaîne. Lors des récentes sessions parlementaires, des élus du PJD ont tiré à boulets rouges sur la chaîne, sous le regard "silencieux" du ministre de tutelle, Mustapha El Khalfi.
