L’enquête ouverte sur l’horrible drame de la mort du policier tué et calciné à Casablanca se poursuit toujours afin d’élucider toutes les circonstances entourant ce crime ignoble. Jusqu’à présent, les résultats de l’autopsie médico-judiciaire effectuée sur le corps du défunt auraient montré que des organes ont été amputés de son corps avant de le calciner par les criminels qui seraient plus de trois membres.
Ce qui privilégie la piste d’une vengeance ou l’hypothèse d’un règlement de comptes qui auraient été exécutés par les membres d’une bande organisée, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du mardi 7 mars.
Et de préciser sur la base des premiers éléments de cette enquête, que «les criminels, qui auraient réparti les tâches entre eux, ont brûlé le cadavre de la victime avant de le jeter à l’intérieur d’un canal d’égout, pour ne laisser aucune trace». Mais, fait savoir la même source, «la découverte de sa voiture brûlée dans la zone de Bouskoura, aurait permis aux enquêteurs d’avoir une idée sur les membres de cette bande organisée». Quant à l’arme de service du défunt, les mêmes sources ont fait savoir que «les criminels auraient préféré la garder pour l’instant».
En parallèle à cette enquête menée par les éléments de la police judiciaire et des experts de la police scientifique et technique, des investigations sont également lancées sur les réseaux des télécommunications afin de repérer des traces numériques qui pourraient conduire les enquêteurs aux auteurs du crime. Ainsi, indique la même source, toutes les données sont collectées et soigneusement analysées par les experts des différents services sécuritaires dans le cadre de cette enquête ouverte sous la supervision du procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca, afin de résoudre l’énigme du crime.