Des hommes d’affaires victimes de chantage sur les réseaux sociaux

La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a ouvert une enquête sur une bande criminelle, active sur les réseaux sociaux et spécialisée dans différents crimes, dont le chantage, la menace et la diffamation.. DR

Revue de presseActive sur les réseaux sociaux, une bande criminelle s’est spécialisée dans les crimes de chantage et de diffamation, ciblant notamment des hommes d’affaires. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 29/08/2023 à 21h17

La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ)  a ouvert une enquête sur une bande criminelle, active sur les réseaux sociaux et spécialisée dans différents crimes, dont le chantage, la menace et la diffamation. Cette enquête fait suite à plusieurs plaintes déposées par une association militante auprès du Parquet général.

Comme le rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 30 août, l’activité de la bande criminelle rappelle celle désormais connue sous le nom de «Hamza mon bb», du nom du compte utilisé sur les réseaux sociaux pour faire chanter chanteurs et  célébrités, dont les auteurs ont été condamnés en justice.

Cette nouvelle bande criminelle est active dans plusieurs villes du Royaume. Elle s’est fait connaître auprès de la justice à la suite de plusieurs plaintes déposées par Mohamed El Moudimi, président du Centre national pour les droits de l’Homme. D’après lui, des individus ont tissé un réseau criminel puissant sur la toile, spécialisé dans différents crimes.

Outre le chantage, la diffamation et le chantage, ce réseau criminel est accusé d’une série de crime, dont l’usurpation d’identité, atteinte aux vies des individus ou encore trafic d’êtres humains et d’informations. Selon les plaintes, les membres de cette bande criminelle vont même jusqu’à faire chanter et menacer de mort des hommes d’affaires.

Selon le quotidien Al Akhbar, la BNPJ a procédé à des recherches dans plusieurs villes marocaines, dont Sefrou, Salé, Casablanca, Kénitra et Meknès, sur la base des preuves fournies par l’association plaignante, dont le président a été interrogé par les enquêteurs. D’après l’intéressé, les documents prouvent l’existence de cette bande criminelle et détaille l’implication de ces individus dans des actes graves.

Par Khalil Rachdi
Le 29/08/2023 à 21h17