Produits alimentaires: priorité au marché national, affirme Mustapha Baitas

Mustapha Baitas, ministre délégué et porte-parole du gouvernement.

Mustapha Baitas, ministre délégué et Porte-parole du gouvernement.. DR

En plus des mesures visant à contrecarrer les pratiques anti-concurrentielles comme le monopole et la spéculation, le gouvernement a appelé à la limitation des exportations des produits alimentaires afin de freiner la hausse des prix. Ainsi, la priorité sera donnée à l’approvisionnement du marché national jusqu’au retour des prix à des niveaux normaux, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

Le 17/02/2023 à 09h16

La flambée des prix des produits alimentaires continue de préoccuper les Marocains. Interrogé sur le sujet, Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, a fait savoir que parallèlement aux actions de contrôle et de suivi des marchés menées par les autorités, le gouvernement a tenu plusieurs réunions avec les professionnels de différents secteurs productifs, afin de limiter les exportations des produits alimentaires vers l’étranger.

Le gouvernement, ajoute-t-il, a appelé ces professionnels à «donner la priorité au marché national» et rediriger leurs produits pour répondre à la demande locale. Une mesure jugée aujourd’hui nécessaire, selon le porte-parole du gouvernement, pour limiter la hausse que connaissent les prix de plusieurs denrées alimentaires.

Dans le même sillage, Mustapha Baitas a affirmé que les exportations pourront reprendre leur rythme habituel «une fois que le marché national sera bien approvisionné et que les prix retrouveront leurs niveaux normaux», notant que l’économie marocaine est une «économie ouverte».

Rappelons que les prix des produits alimentaires, notamment ceux des viandes et des légumes, ont enregistré ces dernières semaines une hausse inquiétante. Une situation qui a poussé le gouvernement à mettre en place de nombreuses mesures portant notamment sur le contrôle des marchés et le suivi des prix, la suspension des droits d’importation des bovins, ainsi que la limitation des exportations de fruits et légumes.

Par Lina Ibriz
Le 17/02/2023 à 09h16