Le dénommé Amar Belani, ambassadeur d'Alger (et du Polisario!) à Bruxelles, vient de refaire parler de lui à travers une nouvelle déclaration. Et le moins que l'on puisse en dire, est qu'elle est (vous verrez loin) folâtre, grotesque et ridicule. "L'Union européenne (UE) et l'Union africaine (UA) se sont accordées sur la "relabellisation" du prochain sommet entre Européens et Africains, prévu les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan (Côte d'Ivoire), le sommet UE-UA", a-t-il pétaradé, relayé au son de tambour et clarinette par l'APS et autres supports algériens habitués à produire des bulles de savon à chaque fois qu'il s'agit du Maroc, en particulier son intégrité territoriale.
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Du haut de ses verres déformants, le "diplomate" algérien, rappelé à l'ordre en mai dernier pour ses sorties biliaires y compris contre la Commission européenne, voit "une convergence entre l’institution panafricaine et l’institution européenne" pour "relabelliser" ledit Sommet en sorte qu'il devienne "Sommet Union européenne-Union africaine" en lieu et place du format "UE-Afrique", lequel format courant, de surcroît conforme à la Charte de l'ONU, exclut de facto toute participation de la "RASD".
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Allant très vite en besogne, son "excellence" qui voit des "victoires" partout nous livre, du fond de sa jugeotte à deux balles, cette risible illumination: la "RASD" sera "invitée" au prochain sommet afro-européen!
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Circulez, rentrez, il n'en est rien. "La diplomate algérien essaie toujours à travers la presse de passer des messages souvent erronés", affirme à le360 une source diplomatique qui a souhaité ne pas être citée. Sur le Sommet UE-Afrique, "les discussions ont toujours lieu avec les différentes parties (européenne et africaine) pour maintenir le format du Caire qui permet la participation uniquement des pays africains membres de l'ONU comme c'était le cas lors des sommets précédents", précise notre source. Et d'assurer: "Le Maroc poursuit ses démarches pour défendre ses intérêts et faire valoir sa position légitime à ce sujet".
Ce n'est toutefois pas de cet oeil lucide que le voit le diplomate algérien, appelé désormais à mieux réajuster ses binocles pour éviter de servir ses "visions" décérébrées. Mais voilà: cet ancien porte-parole du MAE algérien, installé en 2013 à Bruxelles pour une "bonne prise en charge médicale" (à défaut de servir dûment les intérêts de son pays, s'il s'en trouverait encore!), n'est pas près de renoncer à son petit jeu de prestidigitateur transformant le mensonge en vérité, et l'échec en "succès", dans sa tentative mesquine de "justifier son salaire" et flatter la fibre "marocophobienne" de ses maîtres tapis au luxueux Club des Pins, QG d'apparatchiks galonnés qui, à défaut de sauver le bateau Algérie du naufrage annoncé, se plaisent encore à "taquiner" puérilement leur voisin de l'ouest, le Maroc, sur la question de son intégrité territoriale.
Et pas seulement. Alger veut aussi instrumentaliser lamentablement toute rencontre entre les pays africains et d'autres continents ou de grandes puissances pour tenter d'entraver toute nouvelle percée économique marocaine, sachant que ce genre de rencontres inter-continentales sont souvent porteuses d'opportunités d'affaires. N'ayant rien à proposer, en dehors des énergies fossiles (hydrocarbures, 98% des exportations et 60% des recettes de l'Etat algérien), pour ne pas parler de ses envolées tiers-mondistes, ils se placent dans une posture stérile tentant misérablement d'empêcher d'autres pays à tirer dûment profit de telles opportunités.