Le septième Congrès du RNI va proposer à Aziz Akhannouch de briguer un second mandat

Anis Birou, président de la commission politique relevant du comité préparatoire du 7e Congrès du RNI, explique que les congressistes demanderont à Aziz Akhannouch de briguer un second mandat à la tête du parti.

Anis Birou, président de la commission politique relevant du comité préparatoire du 7e Congrès du RNI, explique que les congressistes demanderont à Aziz Akhannouch de briguer un second mandat à la tête du parti. . Brahim Mousaaid / Le360

Le 19/02/2022 à 20h20

VidéoLe 7e congrès du Rassemblement national des indépendants (RNI, majorité), dont les travaux auront lieu en distanciel le 4 mars prochain, va proposer à son président actuel, Aziz Akhannouch, de briguer un second mandat à la tête du parti.

«La liste des candidatures à la présidence reste ouverte jusqu’au 3 mars prochain, mais au regard de l’excellence des résultats qu’a réalisés Aziz Akhannouch à la tête du RNI depuis 2016, nous (les congressistes) allons demander à ce qu’il puisse prolonger sa mission lors d’un second mandat», a affirmé Anis Birou, président de la commission politique relevant du comité préparatoire, dans un entretien avec Le360.

A la date où ces lignes sont écrites, aucune demande de candidature n’a encore été déposée, a appris Le360. Anis Birou, lui, n’a pas tari d’éloges à l’égard du patron du RNI mettant en exergue «l’excellent travail qu’il a accompli en matière de dynamisation, de restructuration et de rajeunissement du parti».

La performance du RNI lors des élections du 8 septembre 2021, aux cours desquelles le parti a remporté 125 sièges de députés au Parlement, n’est pas le fruit du hasard. C'est le résultat d’un solide travail qui a permis d’obtenir la confiance d’environ 2,3 millions d’électeurs, a souligné, Anis Birou, également membre du bureau politique du parti de la Colombe.

«Grâce aux efforts de cinq ans, le RNI a contribué à rendre la confiance aux citoyens en la politique. Il a ainsi réussi à faire élire 10.000 conseillers communaux, un score jamais réalisé par un parti politique», au Maroc, a-t-il ajouté.

Le RNI préside en outre quatre conseils régionaux et dirige plusieurs chambres professionnelles. «Nous avons un projet et nous avons aussi des responsabilités à l’égard des citoyens», a martelé cet ancien ministre des MRE. Et de rappeler que les quatre objectifs du programme gouvernemental dit «Etat social», repose sur la promotion de la santé, de l’éducation, de l’emploi et de l’économie, dont les investissements privés et publics.

A propos des critiques sur la flambée des prix, Anis Birou a fait part d’une conjoncture difficile, liée à l’instabilité des prix sur les marchés internationaux en raison de l’impact de la pandémie et de la récente crise de l’Ukraine.

Quant à l’organisation du 7e congrès, Anis Birou a précisé qu’il se tiendra en visioconférence à partir du siège du RNI, à Rabat, sous la présidence d’Aziz Akhannouch.

Les congressistes seront répartis autour de 14 sections régionales, dont une de l’étranger installée à Paris. «De nombreux militants issus des Marocains du monde participeront à ces travaux depuis Paris», a-t-il expliqué, qualifiant de «succès» la préparation du congrès car le RNI, selon lui, est «un parti bien organisé, crédible et de confiance».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 19/02/2022 à 20h20