Diapo. Tindouf: le polisario tente de détourner l’attention de la situation des camps par une démonstration de «farce»

DiaporamaAcculé par la vague de protestations accrues aggravées par la répression sanglante des manifestants, samedi 27 avril, le chef du polisario, Brahim Ghali, a entrepris une inénarrable tentative de diversion via l’organisation d’un show pétaradant dans les camps. Décryptage.

Le 04/05/2019 à 16h35

Après l'échec de sa guerre fictive, le Polisario prône les actions terroristes contre le Maroc. . DR

Plus c’est gros, mieux ça passe. Sauf que cette parade toute trouvée par le front séparatiste du polisario est d’une grossièreté telle qu’elle n’est pas passée inaperçue. Explications: mercredi 1er mai, au lendemain de l’adoption de la résolution 2468 à la majorité des Quinze membres du Conseil de sécurité, le secrétaire général du polisario a livré un show pétaradant à la base militaire dite «Chahid Haddad» aux camps de Tindouf.

Ce genre de parades, on y est tellement habitué que personne n’en est dupe. Chaque nouvel échec essuyé par le front de la « honte », le cas échéant la nouvelle résolution onusienne qui a enterré l’utopie de «l’autodétermination», donne forcément lieu à un exhibitionnisme de l’appareil vieillot de la soldatesque de la soi-disant «armée sahraouie». 

Mais voilà, le polisario est aussi et surtout confronté à une révolte populaire inédite depuis le 1er février, pour revendiquer la levée du siège renforcé autour des camps, mais qui a été confrontée par une répression féroce des manifestants sans défense, perpétrée samedi 27 avril dernier. Pour détourner l’attention publique interne et internationale de cette situation explosive, le chef du polisario, Brahim Ghali, a entrepris une grossière tentative de diversion.

«Le secrétaire général du polisario, Brahim Ghali, a présidé, mercredi 1er mai, à la base militaire «Chahid Haddad», aux camps de Tindouf, une cérémonie de fin de formation d’une nouvelle promotion de la troupe armée des séparatistes suivie d’un exercice militaire simulant une incursion à travers la ligne de défense des Forces armées royales», claironnait sur tous les toits la presse séparatiste.

Simplement, «ces manoeuvres ont suscité un tollé au niveau des camps de Tindouf», dévoilent les sources de le360. Et pour cause, «Brahim Ghali a ordonné l’organisation de cette cérémonie 54 jours seulement après l’admission de ces jeunes recrues à ce centre, où la période normale de formation s’étale sur une année, dans le seul but de détourner l’attention de la situation dans les camps après la campagne de répression menée par la milice armée des séparatistes». 

Une tentative orchestrée dans une énième tentative d'endormir une population pourtant excédée par la longévité du conflit et le mensonge d'une direction corrompue et férocement répressive. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 04/05/2019 à 16h35