Une photo de Brahim Ghali crânant au milieu de ses sous-fifres au bord de l'Atlantique, côté Guerguerat, est faite "moussée" par la machine de propagande séparatiste, à la faveur d'une hystérie médiatique attisée par la centrifugeuse des réseaux sociaux. Le cliché, dont l'authenticité n'a pourtant pas été établie, constituerait en soi un "triomphe", selon les larbins journaleux du front Polisario, sans compter évidemment leurs relais médiatiques algériens.
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Quel "trophée" pourrait donc tirer de ce cliché, vrai ou faux, ce criminel de guerre appelé désormais à rendre des comptes à la justice espagnole de crimes gravissimes: génocide, assassinats, disparitions forcées et, last not least, ce viol crapuleux qu'il a commis en 2010, du temps où il officiait comme "ambassadeur du Polisario à Alger", sur une mineure issue des camps de la honte, Khadijatou Mahmoud Mohamed Zoubeïr pour ne pas la nommer, dont il a abusé sexuellement au sein même du bureau capitonné et climatisé mis alors à sa disposition par des généraux algériens, dont trois sont également cités dans la plainte pour génocide déposée en 2013 par une ONG sahraouie basée à Barcelone, en l'occurence l'Association sahraouie de défense des droits de l'Homme (ASSADEH).
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Interpellé mi-novembre 2016 par la défense de l'ASSADEH, le président de la cour centrale d'instruction espagnole, José de la Mata, a en effet ordonné à la police espagnole d'identifier et de recueillir des données personnelles sur Brahim Ghali, en perspective de son arrestation.
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Signalé à tous les postes-frontières espagnols, et sous peu à tous les autres postes-frontières européens, Brahim Ghali offre, via ce cliché supposément pris à Guerguerat, plutôt le spectacle de la "dernière danse du coq égorgé", après que ce gallinacé ait longtemps chanté trop fort! Sous le faix de graves accusations, -de véritables crimes contre l'Humanité perpétrés du temps où il était "ministre de la Défense" du Polisario (1978-1991)-, il est rattrapé par ses victimes et sait pertinemment que ses gesticulations puériles, de surcroît inutiles, ne lui permettront pas de se soustraire à la justice, en Espagne dont la juridiction a une compétence universelle, et plus généralement en Europe, pour ne citer que le vieux continent.
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La percée africaine du Maroc, dont la décision du retour à l'UA attend d'être actée en janvier 2017, lors du 28ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernements africains, prévu à Addis Abeba, en Ethiopie, lui a encore ôté toute marge de manoeuvre, en dehors de quelques soutiens qui se comptent sur le bout des doigts, à leur tête Alger, dont le pronostic vital est engagé en raison de la crise financière et politique sans précédent qui la secoue, l'Afrique du Sud, dont le président Jacob Zuma est englué dans des procès en série pour des scandales de corruption avérés, et un régime mauritanien en rupture de ban, et dont le "président" est arrivé au pouvoir en 2008 à la tête d'un char et qui peine aujourd'hui à faire avaler la pilule d'une nouvelle "réforme consitutionnelle" qui lui permettrait de rempiler pour un troisième mandat!
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Mohamed Ould Abdelaziz, qui a pris ses galons à l'Académie militaire de Meknès, avant de mordre la main que lui a tendue son pays d'adoption, le Maroc, et de se jeter dans les bras de ses soutiens algériens galonnés, est pratiquement la seule bouée de sauvetage pour Brahim Ghali. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le cliché de ce dernier aurait été pris à Guerguerat, frontalière de la Mauritanie. Nouakchott s'es tsûrement trompée de calcul en tendant une perche à ce criminel de guerre et en acceptant de faire le jeu d'Alger, qui n'a d'ailleurs plus de pétrodollars pour continuer à acheter le soutien de régimes désavoués par leurs peuples, comme celui de Mohamed Ould Abdelaziz.
Simplement, Mohamed Ould Abdelaziz doit savoir que ce jeu doit s'arrêter et que ses manoeuvres destinées à faire chanter le Maroc sur la question sacrée de son intégrité territoriale sont vouées à l'échec. Autant d'ailleurs que celles d'Alger et du Polisario, aujourd'hui plus que jamais isolés sur la scène internationale, pour ne pas rester uniquement dans la sphère africaine.