La politique africaine de Mohammed VI affole Alger

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Les succès de la politique africaine de Mohammed VI affolent Alger qui tire tous azimuts sur le Maroc. La dernière offensive d’Alger est l’improvisation d’une rencontre internationale, organisée ces mardi et mercredi sous l’égide de Bouteflika, dans l’espoir de meurtrir le Maroc.

Le 29/11/2016 à 12h32

Ce n’est plus de la diplomatie, mais de la rage! On savait qu’Alger faisait du Maroc le premier dossier de sa politique extérieure. On savait que le Polisario n’a aucune consistance sans le soutien et les financements du gouvernement algérien. On savait aussi que ce pays était prêt à tout pour contrarier le Maroc. On le savait aussi capable d’affamer son peuple pour payer les adversaires du Maroc.

Mais l’offensive tous azimuts et de manière irréfléchie de ces derniers jours dépasse l’entendement. Le dernier cri de rage prend l’allure d’une rencontre internationale, sous l’égide du président Bouteflika, dédiée au «Rôle de l’Algérie dans l’accomplissement du processus de décolonisation en Afrique».

Le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, à la tête duquel se trouve le très haineux Ramtane Lamamra, a improvisé cette rencontre dont les travaux se déroulent ces mardi et mercredi. Et le communiqué de préciser: «Cette rencontre va confirmer l’attachement international du droit des peuples à l’autodétermination».

Evidemment, le Maroc soutient et lutte pour le parachèvement de la décolonisation dans le monde. Le Maroc est bien placé pour mesurer combien les effets du colonialisme peuvent être douloureux. C’est un pays qui a souffert de la colonisation et qui a perdu de nombreux territoires à l’est et au sud, parce que la France considérait l’Algérie comme un département français, et non pas comme une colonie, et qu’elle élargissait les tracés frontaliers de ce département au détriment des pays limitrophes. De telle sorte que l’Algérie, un pays façonné par la France et qui n’a jamais existé historiquement comme Etat ou nation, a hérité de très larges territoires, dont une partie non négligeable a été prise par la force ou l’intimidation aux pays voisins.

Le Maroc, qui lutte pour défendre son intégrité territoriale, inscrite par la force de la légitimité de l’Histoire et des liens d’allégeance entre les différentes régions et le pouvoir central représenté par le sultan, ne peut qu’adhérer à la lutte pour la décolonisation. A ce sujet, il a d’ailleurs considérablement aidé les Algériens à recouvrer leur indépendance.

Le problème, c’est que personne n’est dupe des objectifs assignés à la rencontre internationale sur l’accomplissement du processus de décolonisation en Afrique et le droit des peuples à l’autodétermination. Il s’agit là d'éléments de langage avec lesquels l'Algérie matraque depuis quatre décennies pour justifier son implication dans le dossier du Sahara. On peut même d’emblée prévoir sans surprise la déclaration à l’issue de cette rencontre qui appellera au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et toute la littérature qui accompagne la proclamation de la RASD.

Cette rencontre improvisée intervient après plusieurs attaques frontales contre le Maroc dont la plus risible est celle du ministre algérien des Affaires étrangères qui a commenté d’une façon supposée outrageante la demande du Maroc de réintégrer l’UA en disant que notre pays sera traité au même titre que la RASD. Alger semble oublier que le Maroc ne lui demande pas sa permission pour réintégrer l’UA.

Au lieu de répondre aux déclarations et gesticulations des responsables algériens, le Maroc trace sa voie en agissant. C’est par des actions mûrement réfléchies et planifiées, ainsi que des réalisations concrètes et quantifiables, que le Maroc agit. Tout le contraire des cris de rage qui informent davantage sur l’état d’affolement et de panique de la partie qui les profère.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/11/2016 à 12h32