Pas de 5e mandat, c’est terminé pour les fastes qui ont accompagné les vingt ans de règne du clan Bouteflika.
Selon le journal Asharq Al-Awsat, les autorités militaires auraient demandé aux Bouteflika de quitter la résidence présidentielle de Zéralda, sise à l’Ouest d’Alger.
Citant des sources sécuritaires, la publication londonienne écrit que les membres de la famille Bouteflika ont quitté la résidence précitée en début de semaine et ce, sur ordre du ministère de la Défense nationale.
La résidence de Zéralda appartient à une entreprise touristique étatique, qui gère les logements des hauts dignitaires du régime.
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D’ailleurs, le directeur de cette entreprise, Hamid Melzi, a été limogé après 25 années de loyaux services dont 20 au service des Bouteflika.
Pas plus tard qu'hier, mardi 30 avril, il a été placé sous mandat de dépôt. Saïd Bouteflika, frère du président, risquerait le même sort.
Selon Asharq Al-Awsat, les Bouteflika auraient déménagé dans la villa de la mère de l’ancien président, Hadja Mansouria, à El-Biar, un quartier surplombant Alger.
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C’est près de cette villa maternelle, affirme la même source, que Abdelaziz Bouteflika disposait d’un appartement depuis début des années 1980 et où il effectuait des séjours quand il ne se trouvait pas en Suisse ou aux Emirats.
La famille de Bouteflika, outre l’ex-président, se compose de ses soeurs dont Zhor, qui était très impliquée en politique et sur la scène médiatique.
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Nacer Bouteflika, l’aîné de Saïd, occupe toujours le poste de secrétaire général du ministère de la formation professionnelle.
Abderrahim Bouteflika, discret membre de cette fratrie, avocat exerçant en France, a quant à lui pris ses distances depuis longtemps avec le clan, restant à l’abri des luttes de pouvoir.