CGEM. Crise de succession à Mezouar: une réunion, au lieu d'un C.A, ce mercredi

Le siège de la CGEM, au quartier Palmier, à Casablanca. 

Le siège de la CGEM, au quartier Palmier, à Casablanca.  . DR

Les esprits se sont finalement calmés en faveur d’une solution provisoire qui semble arranger tout le monde. Ni le 16 ni même le 24 octobre, aucune date n’a finalement été retenue pour le prochain conseil d’administration de la CGEM.

Le 16/10/2019 à 11h39

La décision est tombée tard dans la nuit de mardi à mercredi. «Nous vous informons que pour permettre de recueillir les propositions et recommandations de tous, une réunion des membres de droit du Conseil d’administration, énumérés à l’article 23.2 des statuts, est programmée ce mercredi 16 octobre 2019 à 15h au siège de la CGEM, afin de débattre des modalités de sortie de la situation actuelle et de gestion des prochaines échéances», peut-on lire dans un courriel adressé aux membres de la confédération patronale, émanant de la technostructure permanente de la CGEM, signé par le secrétaire général, Youssef Hassouni.

Dans sa correspondance, Hassouni rappelle que suite à l’annulation, mardi matin, du C.A du mercredi 16 octobre (après un avis technique de la Commission Juridique de la CGEM), plus du cinquième (1/5) des membres du C.A ont demandé la convocation d’un nouveau C.A, en application de l’article 24.1 des statuts.

Dans le même temps, poursuit Hassouni, plusieurs membres de droit ont saisi le secrétariat général de la CGEM aux fins de maintenir le rendez-vous du 16 octobre 2019.

Le SG de la CGEM a finalement opté pour une solution médiane, invitant tous les membres de droit à se réunir cet après-midi, non pas dans le cadre formel d’un C.A, mais plutôt dans un cadre de débat serein et approfondi, ouvert à la fois aux partisans de la réunion d’urgence du C.A le 24 octobre et à ceux qui s’accrochent à la légalité du C.A du 16 octobre convoqué par Mezouar bien avant sa démission.

A en croire ses instigateurs, la rencontre d’aujourd’hui s’annonce sous le signe du rassemblement. L’objectif, explique ce membre de la structure permanente, consiste à s’écouter les uns les autres et à élargir le débat en l’ouvrant à l’ensemble des membres de droit (fédérations, régions, commissions) avant de se prononcer sur le déroulement des prochaines échéances.

Par Wadie El Mouden
Le 16/10/2019 à 11h39