Privés depuis mars dernier de cet espace verdoyant, l’une des rares bulle d’oxygène de la métropole économique, les Casablancais ont été heureux de le retrouver après l’allègement du confinement.
Au cours de ce week-end des 27-28 juin, ils ont été nombreux à se déplacer à la forêt de Bouskoura, en famille ou entre amis, pour profiter de ce havre de paix, loin du brouhaha de la ville.
«J’ai opté pour la forêt de Bouskoura pour fuir la pollution et le bruit de la ville. Je voulais surtout faire profiter mes enfants de ce bel espace verdoyant pour qu’ils puissent décompresser un peu après plus de trois de confinement», déclare devant Le360 un Casablancais.
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Les petits métiers ont également repris leurs droits. Vendeurs ambulants et gardiens de voitures s’en réjouissent. «C’est grâce à la forêt de Bouskoura que je gagne ma vie depuis plusieurs années. Mais sa fermeture nous a beaucoup affectés. Heureusement que les choses commencent à reprendre leur cours normal et nous à gagner un peu d’argent grâce aux visiteurs», confie Milouda, gardienne de voitures.
Mais cette affluence n’est pas synonyme de laisser-aller. Car les visiteurs respectent les consignes sanitaires, dont le port du masque sanitaire et le respect de la distanciation sociale.
«Comme vous le voyez, les enfants jouent loin de leurs pairs. Nous évitons qu’ils s’approchent les uns des autres bien que ce soit difficile à concevoir pour leur âge. Les familles aussi tiennent à garder une distance entre elles», fait remarquer un père de famille.
