Un véritable arsenal de guerre saisi chez un Français à Dar Bouazza

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Des armes à feu, plusieurs armes blanches ainsi que des munitions ont été découvertes dans la maison d’un ressortissant français à Dar Bouazza. Le suspect a été immédiatement emprisonné sur ordre du parquet de la cour d’appel de Casablanca.

Le 01/11/2016 à 15h08

Les armes à feu continuent à être introduites au royaume, en dépit des mesures draconiennes de sécurité. Les gendarmes ont découvert différentes armes à feu, des armes blanches, ainsi que des minutions lors de la perquisition, samedi dernier, de la maison d’un ressortissant français, au complexe Arrahma à Dar Bouaâzza, fait savoir le quotidien Assabah, dans son édition de ce mardi 1er novembre.

Les éléments relevant de la direction régionale de la gendarmerie d’Arrahma sont intervenus suite à des informations qui leur sont parvenues et après enquête sur les activités douteuses du mis en cause, concernant un trafic d’armes, indique le journal.

Après son arrestation, sur ordre du procureur général près la cour d’appel de Casablanca, l’accusé, âgé de 65 ans, ainsi que son épouse marocaine, ont été entendus par une équipe spéciale de la Direction régionale de la gendarmerie royale qui avait également pris part à l’opération, renchérit Assabah. L’épouse a été relâchée mais devait rester à la disposition de la justice.

Le quotidien indique que les armes à feu saisies lors de cette opération ont été envoyées au laboratoire de la gendarmerie royale pour être analysées.

Selon le journal, les objets saisis sont composés de quatre pistolets professionnels (utilisés en général par des bandes criminelles professionnelles), plus de 350 balles, ainsi qu’une vingtaine d’armes blanches de différentes tailles. 

Les procès verbaux indiquent enfin que l’accusé est arrivé en juillet dernier via l’aéroport de Tanger et avait élu domicile dans la périphérie de Casablanca, à Dar Bouazza, dans la zone de Ain Lgdid, précise l’article. Le mis en cause n’a pas pu justifier la possession de toutes ces armes, ni la façon dont elles ont été acheminées au Maroc.

Par Mustapha Nouri
Le 01/11/2016 à 15h08