Selon les dispositions des articles 21 et 31 de ce projet de loi organique (26.16), il est stipulé que les documents officiels, soit, entre autres, la CIN, le passeport, l'acte de mariage, les énoncés de justice et les billets de banque ne seront transcrits en tifinagh que «progressivement».
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La date effective du lancement de ces document en langue amazighe n'entrera en vigueur qu'au cours de la période allant de 5 à 10 ans et ce, à partir de 2019. Interrogés par Le360, des députés ainsi que le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laâraj ont mis l'accent sur cette application progressive, de 5 à 10 ans, notamment dans le secteur de l'enseignement.
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Lors de la même séance plénière, les parlementaire ont adopté un autre projet de loi tout aussi important, à savoir celui relatif au Conseil national de la culture et des langues. Ce texte prévoit la création du nouveau conseil appelé à chapeauter des institutions déjà opérationnelles comme l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) et l'Institut national de la langue arabe.