Une source gouvernementale dément "la proposition" de l'ex-MAE australienne au poste d'émissaire pour le Sahara

Julie Bishop, ex-ministre australienne des Affaires étrangères. 

Julie Bishop, ex-ministre australienne des Affaires étrangères.  . DR

Une folle rumeur court, depuis samedi soir dernier au sujet d'une supposée proposition de l'ex-Cheffe de la diplomatie australienne, Julie Bishop, en tant que nouvel émissaire du SG de l'ONU pour le Sahara. Une source gouvernementale contactée par le360 dément catégoriquement cette rumeur. Détails.

Le 09/12/2019 à 12h10

"Pour la nomination d'un successeur de Hors Köhler (Ex-Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara: Ndlr), il y a des règles, des méthodes et une logique", affirme une source gouvernementale contactée lundi par le360, sur fond d'allégations séparatistes sur une supposée proposition de Julie Boshop, ex-ministre australienne des Affaires étrangères (2013-2018), en tant que nouvel émissaire du SG de l'ONU pour le Sahara, en remplacement de l'Allemand Horst Köhler (démissionnaire pour des raisons de santé le 22 mai 2019). 

Notre source dénonce "une manoeuvre sournoise" de la part du front pôlisario pour "détourner l'attention des problèmes que connaît Tindouf, notamment le déchaînement des manifestations de protestation, les violations des droits de l'Homme..." en perspective d'un "congrès qui se déroule dans la débâcle". 

"C'est dans ce contexte de délitement que le mouvement séparatiste évente cette rumeur", explique notre source. "Maintenant, si les séparatistes nomment, à la place de l'ONU, un successeur à Horst Köhler, c'est le comble de la folie et du délire", assène-t-elle, s'étonnant que ce même mouvement en déliquscence, qui n'arrive même à désigner son "secrétaire général", puisse se substituer au SG de l'ONU pour "nommer" un nouvel émissaire pour le Sahara! 

Au lieu d'ébruiter pareilles rumeurs infondées, de surcroît pitoyables, le front séparatiste doit s'en tenir et appliquer les résolutions du Conseil de sécurité. "Le contexte est favorable au Maroc. Les États-Unis soutiennent leur partenariat avec le Maroc. La France, également. La Grande-Bretagne importe tous les produits du Maroc, y compris ceux provenant du Sahara marocain. La Russie vient de confirmer au Maroc sa volonté d'oeuvrer pour une issue pacifique au conflit artificiel créé autour du Sahara", souligne encore notre source. 

Par Chakir Alaoui
Le 09/12/2019 à 12h10