Le Maroc prend part à l’exercice Grand African Nemo 2025, organisé du 10 au 17 novembre, pour une 8ème édition placée sous la houlette du commandement en chef pour l’Atlantique (CECLANT) et de l’Architecture de sécurité maritime de Yaoundé.
L’exercice «vise à renforcer la coordination régionale et les capacités de réaction face aux menaces maritimes multiples dans une zone stratégique comportant plus de 6.000 kilomètres de côtes», selon l’État-major français des armées.
Sur X, l’État-major français des armées indique également que Grand African Nemo 2025 est un «rendez-vous de coopération réunissant l’ensemble des nations riveraines du golfe de Guinée», à savoir l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Togo, le Libéria, le Nigeria, la République démocratique du Congo, São Tomé-et-Príncipe, le Sénégal et la Sierra Leone.
L’exercice implique également leurs partenaires internationaux que sont l’Italie, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, la Mauritanie, le Maroc et la France, le tout appuyé par plusieurs instances spécialisées engagées dans la sûreté maritime régionale.
Lire aussi : Le Maroc participe à la 66ème édition d’UNITAS, le plus ancien exercice naval multinational au monde
L’État-major français des armées précise que cette édition repose sur une succession de scenarii réalistes intégrant des opérations de recherche et de sauvetage, des séquences de lutte contre la piraterie, des simulations dédiées à la détection de la pêche illicite ainsi que des entraînements portant sur la prévention des trafics et la gestion d’incidents de pollution en mer.
Il s’agit, souligne-t-on, d’«œuvrer collectivement pour la sécurité maritime dans le golfe de Guinée», objectif qui demeure au cœur de la coopération instaurée entre les marines africaines et leurs partenaires européens.
Les premières phases ont jusque-là «permis la conduite d’exercices coordonnés depuis le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique centrale (CRESMAC) à Pointe-Noire: lutte contre la pêche illégale, la pollution maritime, la piraterie et les trafics illicites. D’autres séquences ont porté sur la criminalité maritime, les opérations antidrogues ou encore la recherche et le sauvetage (SAR)», détaille l’État-major français des armées.








