La présence en force des élus du Sahara marocain aux premiers pourparlers de Genève (5 et 6 décembre derniers), a mis hors de lui le front séparatiste du Polisario qui a été contraint de s’asseoir pour la première fois à la même table qu’eux pour discuter du conflit créé autour du Sahara. Et pour cause, cette présence, voulue par l’ONU, a battu en brèche l’allégation colportée par le FP pendant plus de quarante ans selon laquelle il serait «le représentant exclusif du peuple sahraoui»!
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Si aucune réaction d’exaspération n’a été manifestée par le FP lors de ces premiers pourparlers, qui se sont déroulés selon l'agenda et une ligne de conduite bien définie par l’ONU, il n’en demeure pas moins que le «sale boulot» a été confié à ses ouailles médiatiques qui ont été jusqu’à accuser nos élus de «trahison à la cause sahraouie»!
Une accusation d’autant plus infondée qu’elle trahit un niveau élevé de nervosité chez le front séparatiste, aujourd'hui plus que jamais en panne de légitimité au regard des représentants des provinces sahariennes investis à l’issue d’"élections libres, transparentes et démocratiques", de l’aveu même de l’ONU.
Ces élus du Sahara marocain sont: Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la Région Laâyoune-Sakia El Hamra, Inja El Khattat, président de la Région Dakhla-Oued Eddahab, et Fatima Adli, membre du Conseil municipal d’Es-Smara, également acteur associatif.