S’il n'hésite jamais à récompenser à leur juste valeur les fonctionnaires méritants, il ne tarde pas non plus à sanctionner ceux qui ont fait preuve de manquement à leurs obligations et devoirs. Le patron de la DGSN est plus que jamais déterminé à moraliser l’administration de la Sûreté nationale.
Abdellatif Hammouchi a été nommé, en mai 2015, par le roi Mohammed VI, à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) en plus de ses fonctions à la tête de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) qu’il occupe depuis 2005. Avec son avènement à la tête du pôle sécuritaire (DGSN-DGST), l’administration de la Sûreté nationale a opéré une véritable mue et son image auprès des citoyens a beaucoup changé.
Un exemple édifiant: les journées portes ouvertes de la DGSN, organisées du 14 au 16 septembre 2017 à la Foire internationale de Casablanca, sous le thème «La Sûreté nationale, engagement et loyauté». Cette première édition a enregistré une affluence record (80.000 visiteurs). Une initiative qui a consacré l’esprit d’ouverture sur la société.
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Aussi, pour renforcer les mécanismes de transparence et rassurer les citoyens, Abdellatif Hammouchi n’hésite pas à infliger des sanctions de natures diverses à de hauts responsables et fonctionnaires de police pour des comportements répréhensibles qui peuvent entacher les actions fort louables de la DGSN.
Au cours de l’année qui s’achève, une vague de sanctions a frappé des responsables et fonctionnaires de police, reconnus coupables de manquements à leurs fonctions. Ces responsables ont été suspendus après des enquêtes ayant confirmé les faits qui leur sont reprochés.
Les mesures disciplinaires prises à l’encontre d'agents et fonctionnaires soupçonnés de comportements non conformes aux principes défendus par ce corps veillant sur la sécurité des citoyens sont destinées à renforcer les mécanismes de transparence, d'intégrité et de moralisation dans les rangs des fonctionnaires de la Sûreté nationale.
Par ces sanctions, Hammouchi donne la preuve de la corrélation effective entre responsabilité et reddition des comptes, prônée par le roi Mohammed VI.