C’était, pour ainsi dire, dans l’air du temps. La démission d’Iyas El Omari, jadis homme fort du PAM, n’a pas surpris grand-monde. D’ailleurs, Le360 avait déjà, dans un précédent article, affirmé l’intention de ce dernier de rendre le tablier.
Contactée par notre correspondant local, une source au sein du Conseil de la région nous a confirmé que le concerné a déposé sa démission qu’il a transmise au wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Trois membres siégeant au Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ont confirmé l’information à Le360.
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Lesquels membres justifient le départ d’El Omari par «une tentative de fuite en avant». Ils expliquent la démission de ce dernier, en poste depuis 2015, par le fait qu'il s’est trouvé face à une «fronde» sans précédent et donc totalement isolé. «Il savait pertinemment que l’on s’apprêtait à le démettre. Les membres du Conseil boycottaient les réunions auxquelles il appelait et avaient fermé toutes les portes devant lui», nous déclare-t-on.
Les mêmes sources ajoutent qu’Ilyas El Omari n’a pu tenir ses engagements concernant les projets d’envergue, dont Tanger Tech auquel des sommes colossales ont été consacrées. «Un échec qui reflète sa mauvaise gestion», poursuit-on, et qui l’a conduit à «partir sur la pointe des pieds».
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Par ailleurs, d’autres sources soulignent que le wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah, Mohamed Mhidia, s’apprête à transmettre le «dossier Ilyas El Omari» au tribunal administratif pour statuer sur les violations, en termes de gestion da la région, considérées «graves».
