Polisario: des connexions dangereuses avec le terrorisme

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Revue de presseKiosque360. L’arrestation de trois éléments ayant fait allégeance à Daech, dont l’un d’eux avait rallié par le passé les camps de Tindouf, a mis à nouveau sur le devant de la scène les connexions du Polisario avec les réseaux terroristes.

Le 17/02/2018 à 00h07

Le Maroc avait tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises à l’ONU et à l’Union africaine. Les camps de Tindouf, qui sont depuis longtemps devenus un nid de répression et d’oppression des populations séquestrées, sont connectés aux réseaux terroristes et aux trafiquants d’armes, de drogues et de traite d’êtres humains. C’est un secret de Polichinelle.

C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé, encore une fois, l’arrestation par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), de trois éléments ayant fait allégeance à Daech. L’un de ces individus avait rallié les camps de Tindouf par le passé. Cet élément préparait des actes terroristes à l’intérieur du Royaume.

A ce propos, le quotidien Al Ahdath, qui s’est penché sur le sujet dans son édition du week-end des 17 et 18 février, précise que les autorités sécuritaires marocaines craignent la coordination d’éléments du Polisario, fortement impliqués dans des trafics en tous genres au Sahel, avec des extrémistes à l’intérieur du pays pour commettre des actes terroristes.

D’ailleurs, des contacts entre les deux parties ont été déjà détectés par les services sécuritaires marocains. Pire encore, fait remarquer Al Ahdath, le Polisario et ses milices ne sont pas les seules à menacer la stabilité de la région. L’Algérie parraine ces opérations et balise même la voie à ses propres hommes pour entrer en contact avec des cellules terroristes qui ciblent la sécurité et la stabilité du Royaume.

En effet, le démantèlement d’une cellule terroriste baptisée «mouvement des moujahidines» en 2012 avait mis à nu l’implication des services de renseignement d’Alger dans des projets terroristes visant le Maroc. Car les investigations qu’avaient menées à cette époque la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avaient révélé que les services de renseignement algériens avaient mis à la disposition de la cellule démantelée le soutien matériel et la logistique nécessaires pour passer à l’acte. Autant dire que le danger ne vient pas uniquement des camps de Tindouf, mais aussi et surtout des manœuvres du voisin de l’Est.

Par Mohamed Younsi
Le 17/02/2018 à 00h07