Les législatives marocaines vues par des observateurs africains

"Depuis que nous sommes déployés le matin, nous avons constaté que les bureaux de vote ont ouvert à l'heure prévue par le Code électoral, que les membres des bureaux de vote sont également présents, et que le scrutin se déroule normalement sous le regard de représentants des partis politiques", a affirmé dans une déclaration à la MAP Abdourahamane Ousmane, du Conseil supérieur de la communication du Niger. Abdourahamane Ousmane s'est dit "très impressionné" par le calme dans lequel se déroule le scrutin, constatant que les électeurs sont "assez disciplinés, maîtrisent la gestuelle électorale et accomplissent leur devoir dans le secret de l’isoloir, ce qui garantit la liberté de choix des électeurs".

L'observateur international a également remarqué que les personnes âgées ou en situation de handicap sont assistées par d'autres électeurs pour qu’ils puissent accomplir leur devoir, saluant, par ailleurs, la "forte affluence des femmes" vers les bureaux de vote.

Même son de cloche chez Koffi Batuzi Tchamdja, de la Commission nationale des droits de l'Homme du Togo, qui a déclaré avoir été "surpris" par la qualité d'organisation de ces élections, notant que "tout est en place, de l’isoloir aux membres de bureaux de vote en passant par les délégués des candidats ou des partis politiques".

"On a déjà parcouru une trentaine de bureaux de vote", a-t-il relevé, faisant savoir que "tout indique que tout est bien ficelé et bien organisé dans un esprit démocratique" afin de permettre à tous les électeurs d'exprimer leurs voix "dans le secret qui caractérise le vote transparent qui se tient au Maroc".

"Tout semble indiquer que les élections se déroulent dans un climat serein où la transparence est de mise", a déclaré l'observateur togolais.

Quelque 15,7 millions d'électeurs sont appelés à choisir au suffrage universel direct au scrutin de liste, les 395 membres de la Chambre des représentants, dont 305 au niveau des circonscriptions électorales locales et 90 au titre d'une circonscription électorale nationale.

Le nombre d'instances accréditées pour l'observation indépendante et neutre des élections du 7 octobre 2016 s’élève à 37 instances nationales et internationales, dont 31 associations nationales, en plus des observateurs et observatrices du Conseil national des droits de l’Homme.

Ces instances mobilisent plus de 4.000 observateurs dont 92 internationaux, qui procèdent à l'observation de ces législatives depuis le début de la campagne électorale jusqu'à l'annonce des résultats, y compris le jour du scrutin.