En réponse à une invitation de Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la directrice générale de l’Unesco aura une série d’entretiens avec des représentants des autorités marocaines, dont Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. Audrey Azoulay devrait aussi rencontrer Mohamed El Yacoubi, wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, alors que la capitale du Royaume célèbre cette année le dixième anniversaire de son inscription sur la liste du Patrimoine mondial, qui avait eu lieu sous l’impulsion du roi Mohammed VI.
Il n’est pas exclu qu’Audrey Azoulay s’entretienne également avec le président de la Fondation nationale des musées, Mehdi Qotbi. La directrice générale de l'Unesco devrait aussi, à cette occasion, visiter le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.
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Audrey Azoulay a été réélue en novembre 2021 à la tête de l'Organisation, sa candidature ayant été largement soutenue par un grand nombre d'Etats membres. «Ces quatre dernières années, nous avons pu redonner confiance en l’Unesco et, à bien des égards; il s’est agi aussi de redonner confiance à l’Unesco en elle-même», avait-elle déclaré suite à sa réélection.
Avant d'être nommée à la tête de l’Unesco, Audrey Azoulay a été en charge, de 2016 à 2017, du ministère de la Culture et de la Communication du gouvernement français dirigé par Manuel Valls. Fille d'André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, son enfance s'est déroulée entre la France et le Maroc. Diplômée de l’Ecole nationale d’administration -ENA, en 2000, elle l'est aussi de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP -1996) et a également obtenu un Master of Business Administration de l’université de Lancaster.