"Ces propos sont dangereux et graves non seulement vis-à-vis de ma personne mais aussi vis-à-vis de mon pays et de ses institutions", a déclaré Ilyas El Omari, également président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, à le360.
"C'est trop, trop grave et dangereux d'accuser quelqu'un de comploter contre son pays. Je ne lâcherai pas cet avocat jusqu'à ce que justice me soit rendue", nous a-t-il confié, avouant être "furieux". "Si j'étais visé pour ma seule personne, je n'aurai accordé aucun intérêt à ces déclarations. Mais être associé à des manœuvres pour déstabiliser mon pays et porter atteinte à son image, c'est inacceptable".
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De source judiciaire, nous apprenons par ailleurs que le procureur général du royaume, Mohamed Abdennabaoui, a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Rappelons que l'avocat de Nasser Zefzafi a déclaré au cours de l'audience du mardi 21 novembre devant la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca qu'Ilyas El Omari "a essayé d'entraîner mon client dans une conspiration contre la monarchie, ce que ce dernier a refusé". Dans un communiqué signé par son avocat, Me Ahmed Arehmouch, le secrétaire général du PAM avait déjà condamné ces fausses accusations, indiquant qu'une plainte a été déposée contre Isaac Charia, un des membres du collectif de défense de Zefzafi.