Des séparatistes de l’intérieur se rendent à Tindouf

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Revue de presseKiosque360. Un groupe de séparatistes de l’intérieur s’est rendu, en fin de semaine écoulée, dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf. Reçus sur place par les chefs du Polisario, ils ont également pu s’entraîner aux armes du mensonge pour nuire à l’intégrité territoriale du Maroc.

Le 06/03/2018 à 00h11

Bien que l’ONU ait suspendu depuis belle lurette les échanges de visites entre les populations séquestrées de Tindouf et leurs familles dans différentes villes du Sahara marocain, seuls les séparatistes de l’intérieur du Maroc, profitant de la liberté de circulation que leur garantit leur pays, continuent à se rendre aux camps de Lahmada.

Il s’agit, pour eux, non pas de rendre visite à de la famille, mais de rendre des comptes à leurs mentors algéro-polisariens sur le bilan de leurs actions subversives au Maroc, actions visant à présenter le Maroc comme un pays qui viole les droits de l’Homme, surtout dans la partie sud de son territoire.

C’est ainsi, nous apprend Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 6 mars, qu’un groupe de séparatistes, mené par Aminetou Haïdar, a été reçu par Brahim Ghali, le chef du Polisario, et nombre de ses proches, à savoir Hamma Salama, chargé du «secrétariat de l’organisation politique» et Béchir Mustapha Sayed, «ministre des territoires occupés et de la diaspora»... L’objet de cette réunion, précise Al Ahdath, a été la présentation du bilan de ce que les séparatistes de l’intérieur appellent «l’action militante et la résistance pacifique», les «victoires remportées» et l’«imminence d’une intifada» dans le sud du Maroc.

Le journal précise que toutes les actions subversives dans les villes du sud marocain et à l’intérieur des campus universitaires sont payées rubis sur l’ongle par les services algériens. Il ajoute ainsi que ce sont Brahim Dahane (pour les universités) et Sultana Khayya (pour les villes du Sahara marocain), deux séparatistes de l’intérieur, qui sont chargés de financer ces actions visant à perturber l'ordre public et donner l’impression, en cas de réaction des forces de l’ordre, que le Maroc ne respecte pas les droits de l'Homme.

Al Ahdath dévoile également que la délégation des séparatistes, comme d’autres qui l’ont précédée, s’est entraînée à Tindouf sur les outils de la propagande mensongère, comme le traficotage des photos de manifs et sit-in pour les «localiser» au Sahara, les faux témoignages en vidéo sur des exactions ou tortures imaginaires... Ce commando de la désinformation a pour objectif, à partir de l’usage de ces faux, de tromper l’opinion publique internationale en vue de l’empêcher de saisir la réalité de l’ampleur du développement et de la stabilité qui caractérisent les provinces marocaines.

Par Mohammed Ould Boah
Le 06/03/2018 à 00h11