Covid-19: réunion au sommet entre Hammouchi, Laftit et Haramou

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur.

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur. . DR

Revue de presseKiosque360. Face à la recrudescence des cas de contamination au coronavirus au Maroc, le ministre de l’Intérieur a tenu une réunion avec le DGSN-DGST et le commandant de la Gendarmerie royale. Objectif: examiner les moyens d'imposer à nouveau le respect strict de l’état d’urgence sanitaire.

Le 12/08/2020 à 15h40

Selon le quotidien Assabah du mercredi 12 août, le directeur général de la sûreté nationale et directeur général de la surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, et le général de corps d’armée, Mohamed Haramou, commandant de la Gendarmerie royale, ont récemment tenu une réunion avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Les trois hommes ont examiné les moyens de mettre en œuvre les prescriptions de la loi instaurant l’état d’urgence sanitaire, au moment où les chiffres portant sur l'épidémie de coronavirus au Maroc deviennent inquiétants. Il s’agirait, selon Assabah, de demander aux forces de l’ordre et aux éléments de la Gendarmerie royale de resserrer davantage les contrôles dans certaines villes en particulier.

Le ministre de l’Intérieur a également exigé des autorités administratives et locales de sévir avec fermeté contre les contrevenants à la loi dans les grandes villes et en milieu rural, en vue de lutter efficacement contre la propagation du Covid-19. En effet, selon Assabah, la recrudescence des contaminations, qui dépassent désormais les 1.000 cas quotidiens, a mis à mal les infrastructures hospitalières et le personnel soignant, quasiment débordés.

Abdelouafi Laftit a surtout mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre une coordination sans faille entre les différentes autorités en vue d’assurer la sécurité sanitaire du pays et des citoyens. Il a ainsi préconisé des missions permanentes de contrôle dans les usines et entreprises, ainsi qu'au niveau des moyens de transport, des gares, des parcs et jardins publics, des plages… D'autant qu’il a été constaté, selon Laftit toujours, que nombre de citoyens ne respectent pas les gestes barrières pour se prémunir contre le Covid-19.

Assabah note que le ministre de l’Intérieur n’a pas caché son inquiétude, lors d’une récente sortie devant les parlementaires au cours de laquelle il a discuté des nouvelles sanctions pécuniaires (300 dirhams) contre les individus qui résistent à l'obligation du port du masque dans les lieux publics.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 12/08/2020 à 15h40