Une mère privée de la garde de sa fille à Tanger? La version du père, selon son avocate

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Revue de presseDes informations récemment publiées relaient de croustillants détails sur un scandale, né d’un divorce à cause duquel un père et une mère se déchirent pour la garde de leur fille, née en 2017. Après la multiplication de la diffusion de rumeurs et de ragots erronés, l’avocate du père a décidé de révéler plus de détails sur cette affaire. Une revue de presse d’Assabah.

Le 12/05/2024 à 18h29

La version des faits du père d’une enfant dont la garde a été ôtée à sa mère, divorcée, est désormais livrée à l’opinion publique. Assabah de ce lundi 13 mai donne en effet de très amples détails sur ce scandale, dans lequel une mère prétend avoir été injustement privée de la garde de sa fille, confiée par la justice à son ex-mari, le quotidien ayant pu se procurer sa version des faits, diffusée par son avocate.

Selon la défense du père de cette petite fille, les accusations et les rumeurs colportées dans cette affaire, faisant état d’une présumée falsification de documents qui lui aurait permis d’enlever sa garde à son ex-épouse, n’est qu’une «fuite en avant» de la part de cette femme, dans une affaire dont les faits sont en réalité, atteste cette avocate, «bien plus complexes».

Assabah explique que la petite fille était en fait portée disparue depuis le mois d’août 2023, son père n’ayant pu entrer en contact avec elle, malgré de multiples tentatives.

L’avocate explique aussi que son client avait finalement découvert que sa fille avait été transférée en Espagne sans son autorisation, sa mère s’étant fait aider en cela par cinq personnes, qui font actuellement l’objet d’une plainte déposée auprès du parquet de Tanger.

Dans ses réponses, après ce qui a pu être relaté dans les médias et sur les réseaux sociaux ces derniers jours, l’avocate affirme que s’il y a une personne qui doit se plaindre d’un retard dans l’application des procédures, c’est bien son client, car aucun avis de recherche à l’étranger n’a encore été émis par les autorités marocaines, afin que sa fille lui revienne.

Pourtant, ajoute le quotidien, le père de cette petite fille a bien déposé plainte contre son ex-épouse, l’accusant de «kidnapping» et de «traite d’êtres humains».

Livrant encore plus de détails sur cette affaire, l’avocate a évoqué les origines de cette affaire concernant cette enfant, âgée de 7 ans, dont les parents ont divorcé en 2021.

La garde de cette petite fille ayant été confiée à sa mère, son père a ensuite veillé sur sa scolarité, l’inscrivant dans un premier temps dans une école maternelle de la ville de Tanger, puis l’a fait transférer dans une école espagnole de cette même ville.

Après avoir accompli les procédures d’enregistrement pour l’année scolaire en cours, celle de 2023-2024, il a été surpris par la direction de l’école, qui l’a informé que sa fille ne s’était pas rendue en classe comme c’était pourtant prévu.

D’après son avocate, c’est en appelant son ex-épouse que son client a appris que celle-ci avait émigré en Espagne, et qu’elle comptait ne pas lui permettre de revoir sa fille.

L’homme a alors décidé d’entamer des procédures judiciaires, d’abord en faisant constater les faits par un huissier de justice, puis a porté plainte.

Suite au dépôt de cette plainte, relaie Assabah, une enquête a été ouverte, puis une demande a été formulée au tribunal, afin que son ex-épouse soit destituée de la garde de l’enfant.

Celle-ci ne s’étant jamais présentée à la justice et n’ayant répondu à aucune convocation, le juge a fini par donner raison à son père.

L’avocate a aussi précisé dans ses réponses relayées par Assabah qu’à ce jour, son client n’a pas encore pu récupérer sa fille.

Pire encore, dans une réponse à une demande d’informations de celui-ci, les autorités espagnoles ont indiqué que cette petite fille ne se trouvait pas sur leur territoire.

Ce dernier fait a, selon l’avocate, eu de graves conséquences sur la santé de son client.

Par Fayza Senhaji
Le 12/05/2024 à 18h29