COP22: une "députée" polisarienne persona non grata au Maroc

La dénommée Sueilma Beiruk (au milieu).

La dénommée Sueilma Beiruk (au milieu). . dr

Une séparatiste et membre du "parlement sahraoui" a été arrêtée hier dimanche à son arrivée à l'aéroport Ménara de Marrakech. Selon des sources gouvernementales, Suleima Beiruk sera refoulée aujourd'hui lundi. Les détails.

Le 07/11/2016 à 16h49

Suleima Beiruk ne figure pas sur la liste des invités à la COP22, établie et transmise par l'ONU aux autorités du royaume, pays hôte de cet événement international dédié au climat. Pourtant, elle s'est "invitée" elle-même et s'est payé un vol Alger-Casablanca, avant de regagner l'aéroport Menara à Marrakech. Elle a été arrêtée par les autorités marocaines, munie d'un passeport espagnol, dès son arrivée à Marrakech pour participer à un événement auquel elle n'était pas invitée par l'ONU, et encore moins par le Maroc, apprend Le360 de sources gouvernementales. 

Suleima Beiruk est celle-là même qui, il y a quelques semaines, se trouvait au Caire, pour prendre part aux festivités du 150e anniversaire de la création du Parlement égyptien!

À la question de savoir à quel titre elle veut participer à la COP22, l'intéressée avance sans sourciller le moins du monde tantôt qu'elle est "vice-présidente du parlement africain" tantôt -et là c'est le comble!- qu'elle est membre du "Parlement sahraoui"! En somme, deux faux alibis qui feraient rire jusqu'aux dromadaires de Tindouf!

Face à cette escroquerie, il n'est pas difficile de deviner la suite. Son excellence la "députée" d'un "Parlement" qui n'a d'existence que dans l'imagination du Polisario et de son protecteur algérien, a été simplement renvoyée là d'où elle était venue. En Algérie, qui continue d'entretenir cette imposture qui ne saurait résister à l'épreuve du temps, celle du présumé "peuple sahraoui"!

Suleima Beiruk, selon les sources de le360, sera refoulée ce lundi vers l'aéroport où elle a pris son vol de départ et ce conformément à la législmation internationale de l'aviation civile.

Par Ziad Alami
Le 07/11/2016 à 16h49