Décidément, les apparatchiks algériens n’en ratent pas une pour médire sur le Maroc, «l’ennemi éternel tout désigné», y compris sur le tube digestif! C’est du moins ce qui ressort de cette inénarrable sortie du Premier ministre algérien, hier jeudi à Alger, en marge de l’inauguration de la Foire de production nationale.
Invité à la dégustation d’un plat de couscous algérien, Ahmed Ouyahia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a éructé de jalousie en pointant, du haut de sa fibre parano-populiste, le Maroc, accusé de vouloir s’attribuer à lui seul "la paternité du couscous maghrébin"!
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«Notre couscous peut concurrencer le couscous marocain», a-t-il lâché, sur une envolée hors-contexte puant cette animosité inféodée corps et âme aux apparatchiks algériens octogénaires envers «un pays frère et voisin»!
De quel «délit» le Maroc est-il alors accusé? Est-ce la faute aux Marocains si le monde entier jette son dévolu sur leur plat préféré? Et, que ce monde préfère le couscous marocain à la «barboucha» algérienne qui n’arrive pas à s’exporter?
Une chose est sûre: le premier ministre se trompe de combat. Et ça, ce sont nos frères algériens qui le disent. Ils ont d’ailleurs été nombreux sur les réseaux sociaux à réagir contre le dérapage du très haineux Ouyahia, accusé de vouloir «semer la fitna» entre deux peuples frères que tout unit: langue, religion, culture…
Une vérité que les champions multitres de la bêtise, politic(h)ienne ou galonnée, ne veulent pas voir de cet oeil lucide et fraternel. On ne mangera pas de leur plat ... empoisonné!