Candidat à sa propre succession, Abdelaziz Bouteflika est toujours hospitalisé à Genève dans un état qui n'a rien de rasssurant.
Selon nos confrères de «La Tribune de Genève», le prétendant à un 5e mandat à la présidence de l’Algérie se trouve «sous menace vitale permanente» en raison de la dégradation de ses réflexes neurologiques.
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«C’est un vieux monsieur qui peine à se remettre des conséquences de son attaque cérébrale de 2013», souligne le journal.
La publication helvétique rappelle qu’en 2016, Abdelaziz Bouteflika «avait subi un examen assez invasif du côlon, nécessitant une anesthésie générale».
Sauf que, en 2019, son état de santé a empiré.
«Et en trois ans, sa situation s’est dégradée de manière perceptible. D’un état de fragilité, mais permettant une vie à peu près normale, il s’est transformé en patient dont l’état est très précaire et nécessite des soins constants», relève la TDG.
Pire encore, selon ce journal de référence en Suisse, Abdelaziz Bouteflika est sous une ««menace vitale permanente» en raison d’une atteinte systémique à ses réflexes corporels».
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«Il présente de hauts risque de faire des fausses routes, c’est-à-dire que des aliments peuvent être dirigés vers ses voies respiratoires, ce qui peut entraîner une infection pulmonaire grave. En langage médical, on parle de «broncho-aspiration»», ajoute la TDG qui se base sur les dires des quelques praticiens chargés de suivre d’état de santé du président algérien. .
Malade ou non, Bouteflika crée la zizanie en Algérie comme à Genève.
«Aux HUG, la présence de ce patient hors du commun suscite une mobilisation inhabituelle. Abdelaziz Bouteflika est au 8e étage des HUG, au sein du service de médecine interne générale. Plusieurs chambres ont été réservées au bout du couloir, gardé par la police. L'entrée de la division privée de l’hôpital est gardée par un vigile armé. L'extrémité du couloir où se trouve le président est inaccessible et placée elle aussi sous bonne garde», rapporte la TDG.
Cela n’empêche pas les manifestants algériens de se rappeler à son bon souvenir (excusez l’euphémisme!).
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«Hier après midi et soir, une dizaine de manifestants algériens étaient devant les HUG. À 15h, ils ont vu un chauffeur d'une de ces limousines noires près de l’hôpital sortir avec un fauteuil roulant et des costumes repassés», affirme le journal suisse.