La liste du fameux «Clan d’Oujda» n’a toujours pas livré tous ses secrets. C’est du moins ce qui ressort de cette nouvelle révélation ébruitée par un confrère algérien qui vient d’établir que le titulaire du portefeuille créé par Abdelaziz Bouteflika avant son départ, en l’occurence celui de porte-parole du «gouvernement de transition», est (lui aussi) d’origine marocaine.
Hassan Rabehi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, serait, à en croire ce confrère, né à Oujda, au même titre qu’Abdelaziz Bouteflika, accusé d’avoir fait sien ce dicton «les proches, d’abord», dans l’octroi des "MAROQUINS" durant ses vingt ans de règne à la tête de l’État algérien.
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L’occasion de cette piqûre de rappel plantée à l’endroit de Hassan Rabehi, est la maladresse qu'il aurait commise, pas plus tard qu’hier mercredi 17 avril, quand il a soutenu que les ministres du gouvernement Bedoui, hués lors de leurs derniers déplacements sur le terrain (à Béchar, entre autres), n’auraient fait face qu’à «des groupes isolés et non représentatifs» du peuple algérien.
L’origine marocaine des ministres algériens cristallise les manifestations anti-système, depuis leur déchaînement le 22 février, non du fait de la simple appartenance identitaire ou géographique, mais en raison des préjudices profonds causés par le tristement célèbre «Clan d’Oujda» aussi bien pour le peuple algérien frère que pour les relations entre deux voisins liés par une forte communauté d'histoire et d'avenir, mais qui se sont dangereusement dégradées sous le règne haineux de "Bouteflika le Marocain".