Des milliers de manifestants ont défilé, hier, samedi 16 février, dans plusieurs villes et wilayas algériennes pour protester contre la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat.
Selon nos confrères de la presse du pays voisin, des slogans hostiles à Bouteflika et à son frère Saïd ont été scandés par de nombreux manifestants à Béjaia, Bourj Bouarirej et Tizi Ouzou.
A Kherrata, localité de la wilaya de Béjaia, des manifestants ont rappelé au président Bouteflika ses origines marocaines (Abdelaziz Bouteflika étant né à Oujda voici 82 ans).
«Ô Bouteflika le Marocain, pas de cinquième mandat», se sont égosillé les protestataires, et cela ne risque pas d’être du goût de Bouteflika, qui a toujours renié sa marocanité, au point de «zapper» la mention d'Oujda de sa biographie officielle.
Pour rappel, Abdelaziz Bouteflika n’est pas l'unique Marocain à figurer parmi les hauts responsables de la nomenklatura algérienne.
Nombreux sont en effet ceux parmi les hauts dignitaires au pouvoir que les Algériens surnomment le «clan d’Oujda», dont l’inénarrable ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel.
Et, loin s'en faut, ce ne fut pas là la seule «moroccan touch» des manifestations de ce week-end en Algérie, contre un cinquième mandat pour Boutef'.
Certains protestataires ont en effet repris à leur compte la célèbre chanson du public du Raja, l'un des deux clubs de football de Casablanca, «Fi Bladi Dalmouni»!
